Décembre
2006
Lemarec Destin, né à Saint-Marc en Haïti, vit au Québec depuis une trentaine d'années. Il enseigne le français et l'histoire (Québec-Canada) à la Commission scolaire de Montréal. Très tôt dans sa carrière, il s'inscrit dans le courant émergent d'éducation interculturelle qui favorisait l'instauration de pédagogies différenciées et des méthodes d'apprentissage adaptées aux divers publics scolaires. Il y a développé des ressources afin de contribuer, entre autres, à la solution du problème des taux d'échecs anormalement élevés et des retards scolaires de plus en plus marqués chez les élèves haïtiens. Au début des années 80, alors que les parents haïtiens étaient en plein désarroi face à l'éducation de leurs enfants, Lemarec soumettait à la société d'accueil et à la communauté haïtienne un article-référence portant sur : "Les parents haïtiens et les jeunes au Québec : entre deux cultures, une transition difficile". Cet article a été repris par plusieurs quotidiens et revues. Depuis, son investissement professionnel est total en vue de mieux faire connaître la communauté haïtienne à travers articles, mémoires, colloques, ateliers de formation pour les pairs, etc. À ce titre, il a publié différents écrits, dont: "Pour une meilleure stratégie adaptée aux besoins de la clientèle" (1984); "Projet haïtien : Approche et stratégies pédagogiques" (1990); en collaboration : "Les Allophones : pratiques d'apprentissage" (1988); "Répertoire thématique d'outils d'alphabétisation" (1988) et en 1986, une étude sur les débuts du commerce haïtien à Montréal intitulée "Les entreprises commerciales haïtiennes à Montréal, une prise en charge?". En plus de ses responsabilités professionelles, l'engagement social et communautaire de Lemarec Destin est aussi remarquable et mérite d'être souligné. Il est le co-fondateur à Montréal de L'Union des Saint-Marcois à l'étranger. Il a été tour à tour responsable de Les Dimanches littéraires de Montréal, secrétaire de rédaction de la Revue d'information pédagogique Le LIEN, conseiller de l'Association des Enseignantes et Enseignants haïtiens du Québec (AEEHQ) et aussi de la fondation canado-haïtienne pour la promotion de l'excellence en éducation (FOCHAPEE). Il oeuvre aussi depuis de nombreuses années, de façon ponctuelle, comme bénévole notamment auprès des jeunes de la Maison des jeunes L'ouverture et du CONACOH (Conseil national des citoyennes et citoyens d'origine haïtienne). En 2001, il était nominé pour le Prix du Gouverneur général pour l'excellence en enseignement de l'histoire canadienne. Son engagement communautaire, social, civique et professionnel au Québec et dans sa communauté est indéniablement exemplaire.
Novembre
2006
Pour Inobe, l'histoire est faite par ceux qui entreprennent. Homme aux multiples talents, Inobe fait partie de cette nouvelle génération de jeunes entrepreneurs de la Communauté Noire, qui se dit qu'il est temps de percer le plafond de verre et d'aider d'autres jeunes à établir leur marque. Après de brillantes études en Biologie et en Arts (il détient un Baccalauréat en Sciences, B.Sc., et un Baccalauréat en Arts, spécialisé en Communications, B.A. de l'Université Concordia), Inobe s'est fait remarqué au cours des dix dernières années dans différents contextes de travail (Hôpital Royal Victoria, CH télévision, CBC, Musique Plus). Entrepreneur, Inobe est un promoteur aguerri et un journaliste culturel reconnu dans la communauté noire. Animateur ou co-animateur de nombreuses émissions, il a produit au cours des dernières années divers documents d'intérêt et des spectacles pour donner l'occasion aux jeunes artistes de la communauté noire de se faire valoir. Initiateur, promoteur et fondateur de Coco Café, dont on célèbre le 10ème anniversaire en 2006, le projet réunit des artistes de tous les milieux qui ont ainsi la possibilité de présenter leur création littéraire et de poésie. Cette formule qui est aujourd'hui reconnue de plusieurs montréalais, est reprise dans d'autres provinces canadiennes, faisant du concept d'Inobe un projet artistique, communautaire et entrepreneurial d'envergure. Cette reconnaissance n'est qu'une des nombreuses facettes de son talent, de sa vision et de sa persévérance. À titre de producteur, de journaliste, d'artiste et de communicateur, Inobe estime qu'il y a énormément de talents, de perles à découvrir dans la communauté. Ainsi, une des missions qu'il s'est donné, est de les découvrir. Co-animateur à Soul Call, initiateur de Comédie Café, Inobe montre qu'avec du talent, du courage et de persévérance, la voie de la réussite, du succès et de l'épanouissement sont à portée de mains. Jeune, talentueux, et ambitieux il ouvre la voie et pave le chemin à de nombreux jeunes.
Octobre
2006
Originaire de la République Démocratique du Congo (RDC), Révérend Dr Lezoka Mwinda est pasteur et fondateur de l'Église Évangelique "Communauté Chrétienne de Béthel" qui compte aujourd'hui plus de 400 personnes représentant 15 nationalités. Avant de venir au Canada, Dr Lezoka Mwinda était pasteur des paroisses à la RDC de 1986 à 1992. Depuis son arrivée à Montréal en 1992, il a fondé la plus grande paroisse francophone de l'Église Unie du Canada et unique Congrégation majoritairement africaine de cette Église. Homme érudit, Dr Lezoka Mwinda est détenteur de plusieurs diplômes universitaires en téologie, entre autres: un baccalauréat, une license, une maîtrise et un doctorat (Ph.D.). Il est par ailleurs membre de plusieurs sociétés savantes dont la Société Canadienne de Théologie, l'Association francophone et oecuménique de missiologie (AFOM, France), le Centre de recherche pour l'inculturation du Christianisme (CREDIC-France/Belgique). Dans sa carrière, Dr Lezoka, a occupé diverses fonctions, notamment : conseiller national, département des Églises multiethniques de l'Église Unie du Canada (1996-2001); directeur adjoint, Conseil des Chrétiens Unis pour le développement du Congo (1999-2003); professeur chargé de cours à l'Université de Montréal (2000-2001); professeur à l'Institut Bivlique du Québec (2000-2005), l'Institut de Théologie pour la Francophonie (2005), à la Faculté de théologie Évangélique de Montréal (2005); vice-président de l'association des diplômés en théologie et membre du Comité des études de la Faculté de théologie et sciences des religions à l'Université de Montréal (2005-2008). Au-delà de toutes ces fonctions, engagements et responsabilités, le credo de Dr Lezoka repose sur le fait qu'"IL AIME AIDER LES GENS". C'est pourquoi, il a fondé en 2002, ACTIONS BÉTHEL DU CANADA, un organisme communautaire. Cette oeuvre sociale multiculturelle située à Montréal aide des milliers de personnes défavorisées, blessées, découragées, suicidaires, sans-abri...afin qu'elles trouvent amour, soutien, secours, espérance, conseil, encouragement, nourriture et hébergement de transition avec des programmes suivants : comptoir alimentaire, friperie, centre pour les jeunes toxicomanes, halte-garderie et sport et loisirs. Cette oeuvre umanitaire atteint présentement la Suisse, la France, Haïti, le Congo, l'Inde, le Ghana... Un seul mot qualifie l'oeuvre du Rév. Dr Lezoka : GÉNÉROSITÉ; car il fait tout ceci avec peu de moyens, mais avec son coeur, son grand dévouement pour la dignité et l'égalité des humains. Pour cette contribution exceptionnelle du Dr Lezoka en tant que bénévole, le gouvernement du Canada lui a remis deux certifications de mérite en 2004 et 2005 pour avoir enrichi et changé la qualité de vie des autres et dynamisé la collectivité.
Septembre
2006
Diplômée en biologie et en éducation, le parcours de Gina Thésée est remarquable à plusieurs égards. Titulaire d'un baccalauréat en biologie moléculaire et en toxicologie (UQAM 1982), elle travaille pendant près de 10 ans comme chercheuse au Montreal Children's Hospital Research Institute Parallèlement à cette première carrière, elle obtient un certificat en éducation (UQAM 1992) qui lui ouvre la porte au poste d'enseignement des services au niveau secondaire. Tout en poursuivant sa carrière d'enseignante, elle obtient une maîtrise et un doctorat en éducation. Après avoir été chargée de cours pendant 10 ans, elle est depuis 2004, professeure au département d'éducation et de pédagogie à l'UQAM. Tout au long de son aprcours professionnel, Gina Thésée se démarque par la qualité de son enseignement et sa notoriété grandissante auprès de ses pairs. Reconnue et appréciée de son milieu professionnel, elle est aussi très impliquée au niveau communautaire, surtout auprès des plus jeunes. Elle élabore un programme de recherche dont le but est d'approfondir l'étude du rapport des communautés noires au savoir scientifique. Malgré son engagement dans les domaines de la recherche, de l'enseignement et des sciences, elle cultive aussi d'autres champs d'intérêts, dont la littérature, le cinéma, la musique, la danse, le théâtre, etc. Le parcours de Gina Thésée est à cet égard passionnant et plein d'enseignement pour les jeunes qu'elle côtoie. Dans ces temps ou le décrochage scolaire est devenu un problème préoccupant, ce parcours permettra certainement d'éclairer la voie de bien des jeunes et des moins jeunes, car elle demeure un bel exemple.
Août
2006
Née à Georgetown en Guyane, Jean Moore arrive au Canada en 1959. Elle trouve du travail comme femme de ménage. Emploi qu'elle occupe pendant un an. Dès 1960, elle trouve du travail à l'hôpital Douglas, tout en poursuivant ses études en sciences infirmières. Diplômée en 1962, elle devient infirmière et travaille auprès des patients ayant des problèmes de mature psychiatrique et psycologique. Malgré une carrière bien remplie, Jean Moore trouve du temps pour suivre d'autres formations dans le domaine de la santé. Elle obtient ainsi un certificat comme éducatrice pour les soins d'enfants, Mère de deux enfants, Jean Moore a toujours mis un point d'honneur à assurer leur éducation. Pour Jean Moore, ses deux filles, aujourd'hui adultes, sont la plus belle récompense te sa plus belle réussite. Tout en poursuivant sa carrière et en prenant soin de sa famille, Jean Moore a toujours trouvé du temps pour s'impliquer au niveau communautaire. Ainsi, de 1988 à 1993, elle est secrétaire du congrès des Femmes Noires du Canada (section Montréal). À la retraite depuis mars 2000, Jean Moore a passé 40 ans de sa vie à l'hôpital Douglas prodiguant conseils, soins, aide et compassion à des patients de tout âge, principalement aux unités de soins psychiatriques. Elle continue de s'impliquer dans divers organismes. Ainsi elle est active au sein du Conseil des Aînés de la Communauté Noire en étant membre du conseil d'administration. Pour elle, il est nécessaire d'apporter un peu de bonheur et de joie à ceux qui sont oubliés au sein de la communauté. L'emsemble de ses engagements communautaires et sociaux lui ont vlau distinctions et marsques de reconnaisance et d'être honoré pas la Table de Concertation des Aînés de Montréal. Une carrière plein de réussite et d'accomplissaments, marquée par le dévouement pour les autres: unexemple à suivre.
Juillet
2006
Journaliste de métier, Readith Mwila Muliyunda est née et a grandi en Zambie (Afrique de l'est). Boursière émérite de l'Université McGill (bourse d'excellence de la fondacion Sauvé de I' Universicé McGill, accordée chaque année à une quinzaine de professionnels de moins de 30 ans, choisis à travers le monde), elle est détentrice d'un diplôme en journalisme et en relations publiques (McGill, 2003). Le credo et l'intérêt profond de Readith Mwila Muliyunda est de mieux faire connaître au monde le meilleur du continent africain. Elle croit que les noirs doivent êcre à l'avant garde et raconter leur histoire, leur réalité et ne pas se concentrer de la manière dont les autres les décrivent. Depuis deux ans, elle dirige un journal à Montréal, African Affairs donc l'objecrif est de produire del'informarions effectives sur les communautés noires d'ici et partout ailleur, dans le monde (Afrique, Caraïbes, Europe, etc). Dans ses efforts pour que les communautés noires parlent d'une seule voix, elle est crès active dans l'Ordre du Kush, une organisarion réunissant des noirs d'Afrique et d'Amérique dont le but est de créer une unité au sein des communautés noires, afin que les un et les aucres réalisent, qu'indépendammenc de leur pays d'origine, le noirs de la diaspora connaissent tous les mêmes difficultés et vivent les mêmes réalités. Readith prône donc cette fraternité qui est à construire afin que les communautés noires soient unies et puissent dès lors influercer les questions sociales qui les concernent et qu'ils puissent participer d'une manière plus effective à la reconfiguracion présente et future de nos sociécés qui sont en pleine mutation. Courageuse, intelligence et visionnaire, les idées prônées par Readith Mwila Muliyunda méritent un échos à la hauteur du défi qu'elle nous lance. Son courage, et son engagement pour promouvoir fraternité, unité constituent un message d'espoir. En portant haut ce flambeau, cet idéal, Readith Mwila Muliyunda s'inscrit dans la classe de ceux qui tracent la voie. Pour les jeunes, elle constitue un modèle d'ambition, de vision et de talent.
Juin
2006
Emmanuel Dubourg a quitté Haïti en 1974 en compagnie de sa mère. Après ses études en Comptabilité au Québec, Emmanuel a passé les examens des 3 corporations professionnelles, les Comptables Agréés (CA), les Comptables en Management Accrédité (CMA) et les Comptables Généraux licenciés (CGA). Il a terminé 3è au Québec à l'examen de Vérification. Depuis 1987, il travaille à la fonction publique fédérale à titre de comptable. Emmanuel a occupé plusieurs postes de gestion à l'Agence du revenu du Canada, Chef-Projets spéciaux, Chef-Économie clandestine, Chef d'équipe- Division des Appels, Chef-Services d'interprétation technique, Chef d'équipe - Vérification d'entreprises. Il a été Conseiller au bureau de la Sous-ministre adjoint de la Région du Québec.
Emmanuel a une passion pour l'enseignement. Aujourd'hui, il agie à titre de chargé de cours à l'Université du Québec à Montréal où il transmet ses connaissances à ses futurs collègues en enseignant le Contrôle interne et la Vérification tout en occupant ses fonctions à l'Agence des douanes et du revenu du Canada. En 2000 après avoir complété sa maîtrise (MBA) il a accepté une mission au Mali en Afrique, à titre de consultant expert pour une firme privée pour participer à la réforme de l'Administration fiscale de ce pays. Pendant ces deux années, Emmanuel a fait sa marque en élaborant des procédures de vérification et en enseignant les techniques de vérification fiscale. Au titre des mentions honorifiques, Emmanuel a reçu en 1992 la Médaille du Gouverneur général du Canada pour sa contribution significative au bien-être de ses compatriotes, de sa communauté et du Canada.
Mai
2006
Violet Gram States n'a jamais permis qu'une remarque désobligeante ne l'écarte de la poursuite de ses objectifs. Née et éduquée à Montréal, elle décroche une admission au Mc Donald Teacher College. Malheureusement, lors de son inscription, on lui montra la porte, car la discrimination étaie de mise et les parents n'accepcaient pas que leurs enfants soient éduqués par des enseignants noirs. Malgré cette expérience, elle réussie à décrocher une bourse pour le Conservatoire de Musique du Québec, ce qui lui permet de poursuivre ses études et plus tard d'ouvrir son propre studio d'enseignement de la musique. La performance de ses élèves fera d'elle un professeur à la renommée établie, générant pour ses services une liste d'attente considérable. Lors d'une visite, elle découvre l'orchestre Symphonique des Femmes de Montréal, fondé par Ethel Srark. Très impressionnée par cette rencontre, elle va se mettre à l'étude de la clarinette. Après des années d'étude et de pratique de la clarinette, elle atteint son objectif et rejoint les rangs de l'Orchesrre Symphonique des Femmes de Montréal. Elle devient ainsi la première femme noire en Amérique du Nord membre d'un orchestre symphonique et à jouer au Carnegie Hall. Violet Grant States est diplômée du Conservatoire de Musique du Québec, de l'Université McGill et de l'Université de Moncréal. Malgré divers obstacles, Violert Grant States a réussi se tailler une place dans l'enseignement de la musique dans le réseau des écoles publiques, enseignant à près d'un millier d'élèves par semaine. Au niveau communautaire, elle a été organiste et dirigée la chorale de Union United Church pendant près de 15 ans. Très présente au sein de la communauté, elle a été de ceux qui se sont battus pour qu'une plaque commémorative soie dédiée aux porteurs noirs qui travaillaient dans les chemins de fer. Elle est impliquée dans le projet de sauvegarde du cimetière des esclaves noirs de St Armand (Québec). Adepte du mouvement Baha'i, elle a eu à enseigner en Alaska, en Jamaique et dans le Maine. Ses différents engagements et réalisations lui on valu prix et reconnaissance, dont le prix de Grande Verdunoise en 2002, et de Citoyenne honoraire de Verdun en 2005.
Avril
2006
Femme de théâtre et de poésie, Madame Volcy oeuvre depuis plus de 30 ans au sein de la communauté noire de Montréal. Détentrice d'une maîtrise en linguistique de l'Université de Montréal, c'est surtout dans le domaine des arts et de la communication qu'elle s'est investie et où l'on retrouve ses principales distinctions er réalisations. À titre de diseuse, elle a collaboré au cours des 20 dernières années à de nombreux spectacles de disques de poésie. À titre de comédienne, elle a reçu différents rôles au théâtre, faisant état de son talent qui lui a valu également de présenter ou d'animer diverses soirées au sein de la communauté. Femme attachante et affable, elle n'a jamais cessé de s'impliquer et de donner de son temps à diverses causes er à divers organismes qui lui tiennent à cœur, entre autres : les Dimanches littéraires, la Maison d'Haïti, le Regroupement des organismes canado-haïtiens pour le développement, le Ralliement des infirmières et infirmiers haïtiens du Québec, le Salon de la communauté haïtienne de Montréal, la Fondation haïtienne des maladies du rein, le Conseil national des citoyens et citoyennes d'ongine haïtienne. Son choix d'être au service de la communauté et les efforts qu'elle met dans les nombreux projets auxquels elle participe font d'elle une femme de cœur et d'estime qui ne laisse personne indifférent. Après une longue carrièrre de près de trente années à Bell Canada, aujourd'hui à la retraite, elle partage son temps entre engagements communautaires et projets artistiques. Son parcours et sa dévotion à la communauté méritent d'être soulignés et surtout notre profonde reconnaissance.
Mars
2006
Professeur À l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) depuis plus de 10 ans, il occupe actuellement le poste de directeur du département des sciences humaines. Originaire de la République Démocratique du Congo (ROC), Lutumba Ntetu vit au Canada depuis près de 25 ans. Après des études en sciences infirmières (Maîtrise en 1984), il a obtenu un doctorat en éducacion en 1992 (Université de Montréal). Homme d'expérience, Lutumba Ntetuu a travaillé dans différents établissements de santé, notamment comme coordonnareur en géronco-geriatrie à l'Hôpital Ste-Anne de Bellevue, comme infirmier à l'hôpital Mama Yene de Kinshassa. Actif autant dans la recherche (il est auteur de plus de 28 conférences, communications et articles) que dans des projets de nature communautaire et sociale, Lutumba Ntetu représente un bel exemple d'engagement citoyen. Membre fondateur de l'organisme professionnel des congolais du Canada (OPCC), il oeuvre autant auprès de ce groupe que dans d'autres groupes communaucaires. Ainsi, au cours des 10 dernières années, il a été très actif dans diverses projets, notamment comme animateur de la consultation sur les relations civiques et interculturelles au Saguenay (1996), comme président du regroupement Ethno-Culcurel du Saguenay Lac-Saint-Jean (1995 - 1996), comme membre fondaceur de l' Association Canadienne pour les Nations-Unies, section du Saguenay Lac-Saint-Jean. Professeur, homme de culture, activiste communautaire, Lutumba Ntetu montre par l'exemple, par son engagement que l'intégration en région peut être une belle expérience de vie. Au cours de sa présidence à l'OPCC, il a réalisé de nombreux projets pour appuyer et favoriser l'insertion sociale de membres de la commumauté congolaise. Pour l'ensemble de ces implications, Lutumba Ntetu constitue un bel exemple de réussite.
Février
2006
Née à Brooklyn (New York), Echel Bruneau s'installe à Montréal en 1953. Arrivée avec la troupe du célèbre danseur Cab Calloway, elle prend pied et racine à Montréal. Ville qu'elle ne quittera plus depuis près de 53 ans. Danseuse émérite, Madame Bruneau est la première a avoir introduit le Tap Dancing à Moncréal. Au cours de sa carrière exceptionnelle, elle a eu l'occasion de danser avec les plus grands tel que Bill Bo-Jangle et dans des institutions reconnues comme Carnegie Hall. Parallèlemenc à sa brillante carrière, Madame Bruneau n'a jamais cessé de promouvoir son art. Au cours des 40 dernières années, elle n'a jamais cessé d'enseigner dans de nombreuses nombreuses écoles à Beaconsfield, à Baie d'Urfé, à Pointe Claire. Femme courageuse, talentueuse et déterminée, elle a eu à hypothéqué sa demeure, afin de pouvoir financer aussi bien les cours de danse pour les jeunes qu'à faire venir à Montréal des danseurs émérites tels que Diane Walker er Van The Man Porter. Sa persévérence, son engagement social et communautaire demeurent des atouts importants pour la promotion du Tap Dancing auprès des jeunes de la communauté. Pour elle la danse devient un moyen d'éduquer, d'inculquer discipline, rigueur, joie de vivre et courage pour préparer la jeune génération à avoir de la passion et à exceller dans tout ce qu'ils entreprennent. Pour cet engagement et pour cette générosité à toute épreuve, Ethel Bruneau mérite notre reconnaissanc. Elle représente un exemple à suivre pour la jeune génération.
Janvier
2005
Bruno Tano vit au Canada depuis plus de 25 ans. Responsable de projets et président intérimaire du Conseil lnterculturel de l'Outaouais (CIO) de 1995 à 1997, il compte parmi ceux qui ont favorisé la promotion de la célébration du Mois de l'Histoire des Noirs dans la région de la capitale fédérale. Très actif dans son milieu, il est reconnu pour son travail inlassable pour faire découvrir et promouvoir la vitalité culturelle de la communauté noire dans sa région, notamment en faisant connaître au grand public l'apport remarquable des noirs dans les domaines scientifiques. Pour de nombreuses personnes, il est vu comme un des ambassadeurs de la culture des peuples noirs auprès des autres communautés. Spécialiste de l'équité en emploi et de la diversité culturelle en milieu du travail, il est le gestionnaire des programmes d'équité et de diversité à la Chambre des communes du Canada. À ce titre, il organise des séminaires et des ateliers de sensibilisation pour l'ensemble des responsables des services, il s'assure que les membres des minorités ethniques auxquels le programme s'adresse et leurs collègues canadiens de souche bénéficient pleinement de tous les avantages. Homme de conviction et d'engagement, M. Tano travaille avec de nombreux organismes communautaires de la grande région de la capitale nationale et de Gatineau. Il participe ou initie ainsi de nombreux projets qui visent à favoriser l'intégration des membres des minorités ethniques dans la fonction publique fédérale. Diplômé en science politique (Baccalauréat. Maîtrise de l'UOAM) et en relations interculturelles (Diplôme de second cycle, Université du Québec à Hull). M. Tano a œuvré au sein de nombreuses institutions autant à Montréal (Association Coopérative d'économie Familiale, Banque Royale. etc) qu'auprès du Gouvernement Fédéral à Ottawa (Commission de la Fonction Publique, Développement des ressources humaines Canada, Parcs Canada, Patrimoine Canadien Chambre des Communes du Canada.) Par ses efforts, son engagement et son militantisme, Bruno Tano a contribué à promouvoir auprès des entreprises, des institutions publiques et des organisations communautaires les avantages de la diversité culturelle. Il a en effet la profonde conviction que toute la société canadienne peut et doit bénéficier des avantages qu'offre la diversité culturelle, car c'est un patrimoine commun auquel nous contibuons tous, un patrimoine à construire et à édifier comme principe de vie commune.