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La formation musicale Muzion est composée de J-Kill, Dramatik et Impossible. Ces Jeunes d'origine haïtien­ne, qui ont grandi dans Saint-Michel et à Montréal-Nord, se reconnaissent pleinement dans la société d'accueil et reven­diquent en même temps leur appartenance à la société haï­tienne. Muzion est reconnue dans le milieu de la musique d'ici. Son premier album: Mentalité moune morne, a connu un véri­table succès, tant du côté du public que de la critique et s'est mérité le Félix de l'Album de l'année - Hip-Hop en 2000. Le deuxième, J'Révolutionne, a reçu la même distinc­tion en 2003. Le titre: La vi ti-neg, est vite devenu l'hym­ne national des Haïtiens de la diaspora, du Québec à Haïti. Le vidéoclip du même titre a atteint la première position au Décompte Musique Plus et a obtenu le prix CUMA 2004 (Canadian Urban Music Award) pour la chanson francophone de l'année. En 2004, Muzion a collaboré avec l'artiste d'ori­gine haïtienne de réputation internationale, Wyclef Jean, sur son album Welcome to Haiti-Creole 101. Les membres du groupe se font les porte-parole de toute une génération de jeunes, Haïtiens et autres, qui revendi­quent leur place au soleil. Leur engagement social et com­munautaire va de la participation à des campagnes de pré­vention de la délinquance et du décrochage scolaire, à la sensibilisation à la situation des détenus. Pour les membres de Muzion, ils recnonnaissent en toute humilité: " Ce qui nous arrive vient de la grâce de Dieu. Le Seigneur reste sans contredit la source de notre inspiration et de notre motivation ".

Spécialiste et consultant en éducation et en relations interculturelles, Bergman Fleury vit au Québec depuis plus de 30 ans, dont près de 20 consacrés également au bénévolat et à l'action communautatre. Diplômé de l'Université d' État d'Haïti, puis des facultés d'études supé­rieures des universités de Montréal et d'Ottawa, il oeuvre principalement dans le monde de l'éducation, notamment en agissant comme coordonnateur du Programme d'ensei­gnement des langues d'origine (PELO) à la Commission scolaire de Montréal. Au cours des dernières années, il a tra­vaillé sur de nombreux projets, entre autres en rédigeant pour le Comité de gestion de la taxe scolaire de l'île de Montréal, le guide Accommodements raisonnables et cultu­re de la paix en milieu scolaire public. La qualité de son implication professionnelle lui a valu, en 1996, le Prix de la Francophonie canadienne - domaine de la diversité ethno­culturelle, attribué par l'Association Canadienne d'Éduca­tion en Langue Française (ACELF). L'engagement de Monsieur Fleury est aussi à souligner pour l'importance qu'il accorde au développement de sa commu­nauté et principalement des jeunes. À ce titre. il a participé en 2001 à l'une des études les plus significatives de la communauté noire de Montréal, réalisée par l'Université McGill : «L'évolution de la communauté noire à Montréal: mutations et défis». On le retrouve aussi comme bénévole au Centre Na Rive, où il a contribué à l'alphabétisation auprès des immigrants haitiens et à la publication d'une grammaire créole. Bergman Fleury est aussi membre fonda­teur et a été président du Fonds de Développement Haiti­-Canada, un organisme de solidarité internationale dédié au soutien de projets de développement initiés par des organi­sations de base en Haïti. Fervent promoteur de l'égalité des chances de réussite pour tous, il croit que ce principe doit se matérialiser notamment à travers le système d'éducation public et la solidarité citoyenne. Sur la base de cet engage­ment et de cette conviction, il fait bénévolement profiter de ses compétences à plusieurs organismes dont Centraide du Grand Montréal, où il préside le Comité d'allocation Soutien à l'lnclusion. En 2004, le Conseil National des Citoyens et Citoyennes d'Origine Haïtienne (CONACOH) l'a honoré à titre de «Dévoué Serviteur de l'action communautaire auto­nome)). Hommage qui souligne chez Bergman Fleury autant la qualité de son engagement que la persistance de son action bénévole.

Depuis 1997, Mahalia Verna a oeuvré dans l'industrie du cinéma et de la télévision à travers plusieurs grandes compagnie de production telles que Corporation CINAR. Les Productions Galafilm et présentement à l'Office national du film du Canada (ONF). Cette expérience lui a servi de tremplin vers la production de courtes œuvres et un long métrage. Ces films ont été acclamés par la critique dans des festivals nationaux et internationaux, et certains ont reçus des mises en nomination, notamment aux Jutra et aux Prix Genie. Avec son entreprise, Clara Communications, Mahalia pour­suit sa carrière de productrice avec des projets de docu­mentaires et de fiction traitant d'enjeux sociaux, de rela­tions humaines et de conflits culturels. En tant que membre du collectif artistique lnobe Productions, elle a animé pendant six ans les soirées Coco Café, la plus longue série de rencontres poétiques en langue anglaise au Canada. Plus récemment, Mahalia a fondé Salon 6, un collectif montréalais ayant pour but de rassembler des femmes à travers des ateliers mensuels, des loisirs et des levées de fonds. Femme aux multiples talents, Mahalia Verna est une figure très en vue au sein de la Communauté Noire et une professionnelle aguerrie de la communauté artistique. Ainsi, sa grâce, son intelligence et sa détermination laissent poindre de nombreux succès à venir.

Le parcours de Madame Emelda Phipps est celui d'une battante, d'une personne engagée et qui a toujours eu à coeur la volonté d'aider les autres. Née à Trinidad, Mme Phipps arrive au Canada en 1970. Bien qu'ayant eu une formation en soins infirmiers à Trinidad, elle est obligée de reprendre sa formation . Elle obtiendra son diplôme de Dawson College et sa licence de pratique comme infirmière en 1975. Non contente d'avoir trouvé une carrière à son image et à sa mesure, Mme Phipps ne s'arrête pas en si bon chemin, elle termine un baccalauréat à l'Université Concordia en 1981, avec Honneur. Indépendamment de ce parcours académique remarquable son parcours professionnel n'est pas en reste. Mme Phipps a travaillé dans le milieu hospita­lier pendant près de 25 ans soit comme infirmière auxilliaire, comme infirmière ou encore comme infirmière spécialis­te en unité chirurgicale. Malgré ses cours, ses longues heures de travail et ses responsabilités familiales, elle s'in­vestit aussi dans I'act ion communautaire, notamment auprès du Conseil des Personnes Âgées de la Communauté Noire, du Negro Community Center et de bien d'autres organismes. Retraitée depuis 1994, elle continue à être active dans de nombreuses organisations communautaires. Pour elle, la retraite ne signifie nullement se prélasser chez soi à ne rien faire. Au contraire ce temps libre doit servir à faire du bénévolat, et à donner un peu de son temps à la communauté qui nous a tant aidée à être ce que nous sommes et à permettre notre épanouissement. À ce titre Mme Phipps adore travailler et servir les personnes âgées. Elle estime qu'il y a encore tellement qu'elle peut partager et apprendre des autres. Elle garde toujours en tête ce conseil de sa mère: " savoir quelque chose et ne pas le trans­meltre aux autres est inconcevable, car quand on meurt, ce savoir disparaît avec notre départ" ". Mme Phipps est réci­piendaire du " Profiency Award de l' Hôpital Douglas (1971) et a obtenu en 1998 le Mérite pour sa contribution exceptionnelle à la communauté, par le Conseil des Aînés de la Communauté Noire.

Né au Sénégal, issu d'une famille de griots de génération en génération, Boubacar Diabaté, premier joueur de cora du ballet national du Sénégal exerce sa passion et son métier de griot depuis plus de 60 ans : 60 ans de carrière qui marque la longévité de cet artiste talentueux, hors pair. Boubacar Diabaté a choisi de vivre au Québec où il réside depuis près de 18 ans, après avoir parcouru l'Europe d'Est en Ouest, l'Afrique, le Moyen-Orient. À titre de griot, Boubacar Diabaté transmet la tradition orale, les vérités des histoires et les contes qui meublent les cultures africaines, mais que l'on retrouve aussi au sein de la diaspora des peuples noirs. À ce titre, il représente un précieux trésor qu'il faut préserver, mais qu'il faut aussi exploiter, car comme le disait Cheik Anta Diop, quand un vieux sage s'en va, c'est toute une bibliothèque qui disparaît . Ainsi , au cours de ces 60 dernières années, Boubacar Diabaté a contribué à faire connaître et à partager son savoir, son amour de la musique et l'art du griot méconnu ici et ailleurs. Il a participé ainsi à de nombreux événements et compte aussi à son actif plus de 1000 spectacles, en plus de ses collaborations avec divers musiciens issus d'univers musicaux différents. Homme de culture et d'ouverture Boubacar Diabaté représente une expérience musicale unique, symbole de notre culture, qu'il faut préserver et honorer. Comme il le dit si bien . " Comme griot, Je ne connais pas les frontières . Je suis un conciliateur et un médiateur ".Depuis 2004, son nom est associé au Prix Boubacar Diabaté : Québec pluriel - communautés cultu­relles en action. Le prix Boubacar-Diabaté souligne les efforts exceptionnels d'engagement et d'animation commu­nautaire et l'impact sur la mise en valeur du patrimoine d'expression du Québec, une belle marque de reconnais­sance pour ce griot exceptionnel .

Maguy Metellus vit au Québec depuis près de 40 ans. Elle y a forgé avec le soutien inconditionnel de sa famille, son caractère de même que son sens de l'engage­ment et de la solidarité. Maguy est fière d'être Haïtiano-qué­bécoise ! Elle occupe le poste d'adjointe administrative-­comunications au Centre Eurêka, où elle travaille depuis seize ans et est considérée comme l'âme de l'organisme. Cette femme de foi, mère aimante et très aimée par ses deux enfants, est une protectrice et un modèle pour plusieurs jeunes de nos communautés. Femme d'action certes, elle caresse aussi certains rêves : que ses enfants soient tou jours des êtres responsables et heureux, voir la fin de toute forme d' injustice; rencontrer Maya Angelou !!! Maguy Métellus symbolise mieux que quiconque ce que être veut dire, et encore plus, être totalement, sans compromis, en valorisant les principes et engagements qui lui tiennent à cœur. Femme aux multiples combats, elle s'investit tota­lement dans les causes auxquelles elle croit. Parmi ses réa­lisations les plus significatives aux yeux de plusieurs, souli­gnons son engagement, avec le MRAP-Québec (autrefois LICRA·Ouébec), dont elle est la présidente, auprès d 'Onyx, groupe de détenus du Centre fédéral de formation. Par ailleurs, Maguy assure la direction artistique et l'animation des soirées Dimanches Afrocentrik, activité qui donne une plate forme aux artistes et aux jeunes de la communauté. Danseuse et comédienne, elle est membre de l'association culturelle Les Dimanches Littéraires. Communicatrice hors pair, Maguy est une animatrice très recherchée, tant pour son éloquence que pour sa capacité à communiquer avec un égal bonheur en français, en créole ou en anglais. En plus de ses nombreux engagements, Maguy gère aussi - bénévole­ment - depuis plus de deux ans, une chronique hebdoma­daire d'information, outil unique dans sa forme, qui rejoint plus d'un millier de personnes. Cette chronique permet aux membres de la cité, des communautés noires et autres de se tenir au courant des activités et manifestations de tous genres. Ce sens de l'autre et du dévouement caractérisent bien ce qui distingue Maguy : être au service des autres et de la communauté.

Professeur, éducateur, militant, Jean Luc Gouveia a passé plus de 40 ans dans les régions, notamment à Québec, comme étudiant à l'Université Laval, et en Mauricie, comme enseignant et chercheur à l'Université du Québec à Trois-Rivières. En 35 ans de carrière, il a participé et mis la main à la pâte à la construction et au développe­ment de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). En plus de son rôle de professeur, il a aussi été responsable de plusieurs commissions et comités. Ainsi, il a été entre autres Vice-Doyen, Directeur de département. Il a aussi publié dans son domaine. Son implication internationale n'est pas en reste.Il a été professeur-invité aux universités de Louvain-la-Neuve (Belgique), de Lisbonne et de Aveiro (Portugal). Au cours des dernières années, il a agi comme chef de projet ou de mission dans de nombreux projets de développement des systèmes éducatifs dans de nombreux pays (le Togo, la Côte d'Ivoire, le Tchad, la Guinée), contri­buant ainsi au rayonnement de son institution, de sa région, du Québec et de sa communauté, auprès de ces pays. Une des contributions les plus remarquables et les plus saisis­santes de Jean-Luc Gouveia reste son implication dans sa région, à titre de Néo-québécois. Membre actif au niveau du développement régional, il fonde le Groupe régional de concertation sur l'intégration. Devenu Vice-Président du Conseil Régional de développement de la région Mauricie Bois-Francs, il fait adopter un plan d'action régionale en matière d'immigration, d'intégration et de valorisation des communautés culturelles. Plan qui vise ainsi à affirmer et à reconnaître la contribution des personnes issues de l'immigration dans le développement des régions. Au cours des 10 dernières années, Jean Luc Gouvea a tour à tour été Président du Conseil d'administration du CEGEP de Victoriaville, membre du Conseil des communautés cultu­rel les et de l'immigration du Québec. Vice-Président du Fonds d'aide aux entreprises, Président du Téléthon du Noël du Pauvre. Ces multiples contributions lui ont mérité diverses récompenses, dont entre autres: le Prix du Comité d'Accueil aux Néo-Canadiens, Pionnier de l'UQTR, Personnalité de la semaine du quotidien Le Nouvelliste et membre de la Galerie des Personnalités immigrantes du Québec. Par son parcours, ses réalisations et son abnéga­tion, Jean-Luc Gouveia constitue un exernple pour plusieurs.

Née à Toronto, en Ontario, Madame Rosemary Segee vit a Montréal depuis près de 30 ans. Diplômée de l'Association Bancaire Canadienne, elle a passé près de 21 ans à l'emploi de la Banque de Montréal. Depuis 1996, elle œuvre dans le mtlieu communautaire en occupant divers postes, comme conseillère en emploi, ou administratrice au Centre d'emploi de la Petite Bourgogne. En plus de cet emploi, elle siège aussi sur le conseil de la Coalition de la Petite Bourgogne, du Complexe Sportif, du Negro Community Center et d'une coopérative d"habitation. Après avoir récemment obtenu un diplôme en Développement économique et communautaire à l'Université Concordia, elle s'apprête à retourner aux études pour compléter une maîtrise. Femme aux multiples implications, Madame Rosemary Segee ne cesse de développer des projets et des initiatives pour le bien-être des résidents de son quartier. Dès 2003, elle assure la coordination du festival de la Petite Bourgogne. Elle participe plus tard comme co-fondatrice de l'Association des Familles Noires de la Petite Bourgogne, Organisme qui vise à sensibiliser l'ensemble du quartier aux problèmes de violence, et à développer un esprit de travail communautaire en équipe, en regroupant les différentes forces vives du milieu. Cette initiative porte fruit, car depuis lors, des changements visibles s'opèrent dans leur milieu de vie, notamment par la création d'emploi pour les rési­dents et la recherche de solutions aux problèmes que connaît le quartier. À titre de mère d'un jeune adolescent, Rosemary Segee est fortement convaincue que les change­ments sociaux ne peuvent s'opérer que si l'on crée plus d'opportunités pour ceux qui sont dans le besoin. À cet égard elle estime que tous nos efforts doivent être mis pour créer plus d'opportunités pour les Jeunes hommes noirs et surtout pour renforcer nos structures familiales car elles constituent le socle de notre développement et notre bien ­être communs.

Ancienne Présidente de la Jeune Chambre de Commerce de Montréal, la plus grande en ce genre en Amérique du Nord. Dominique Anglade est un exemple pour de nombreux jeunes. Diplômée en Génie Industriel (École Polytechnique de Montréal), ingénieure et titulaire d'une Maîtrise en Administration des Affaires (MBA-HEC). Dominique Anglade s'est distinguée au cours des dernières années dans de nombreux projets et dans diverses organi­sations, publiques, communautaires, ainsi que dans celles du secteur privé. Ses nombreux engagements bénévoles lui ont permis de recevoir plus de 25 honneurs et récompenses, dont entre autres : Le Prix du Leadership de la Société Canadienne de Sclérose en Plaque, le Prix de la Relève de l'Alliance des Femmes d'Affaires et professionnelles Haïtiennes de Montréal, le Prix de la Chambre de Commerce du Montréal Métropolitain. Sans oublier l'hommage que lui a décerné le Ministère des Relations avec les Citoyens et de l'lmmigration. pour son engagement et la portée de ses actions sur la société québécoise. Sur la base de sa réussite professionnelle (actuellement consultante à la prestigieuse firme McKinsey et Compagnie), de ses succès académiques et communautaires (elle siège entre autres sur le conseil d'administration de Centraide, de la Fondation du Maire de Montréal, du Service d'Aide aux Jeunes Entrepreneurs de Montréal). Dominique Anglade montre ainsi la voie à suivre à toute une génération de jeunes Elle présente un parcours dont la communauté peut être fière. Son engagement, son leadership et sa volonté de réussir et de parfaire son éduca­tion sont des valeurs importantes, que l'on souhaiterait voir se propager auprès de tous ceux qui voient au Québec, terre de naissance, d'adoption ou d'accueil, l'endroit pour réussir leur vie. Dominique Anglade symbolise bien cette intégra­tion réussie de la génération de ceux qui ont trente ans aujourd'hui.

Après une carrière de plus de 20 ans dans l'enseignement. Me Claudette Barthélemy-Asner œuvre dans le domaine du droit depuis plus de 14 ans, faisant ainsi de sa deuxième carrière une réussite sur tous les plans. Réussite qui lui a permis d'être la récipiendaire du Prix de la Justice du Québec pour l'année 2004. Au-delà de cet honneur bien mérité, l'engagement de Me Barthélemy-Asner se juge au quotidien au profit de toutes les causes qu'elle embrasse et qu'elle sert avec conviction, générosité et brio. Ainsi, au cours de nombreuses années elle s'est illustrée en conseillant ou en assurant, bénévolement, la défense de nombreuses personnes démunies, devant les tribunaux, facilitant ainsi l'accessibilité à la justice à nombre de gens qui sont limités par la barrière de la langue. D'ailleurs, le Ministre de la Justice n'a pas manqué de le souligner: « Par votre action dans votre communauté, par votre générosité, par votre travail acharné, vous avez grandement contribué à l'avènement d'une société où les valeurs de justice ne sont pas lettre morte ». L'engagement de Me Barthélemy autant au niveau communautaire que de sa profession est sans limite. Parallèlement à sa pratique d'avocate, elle est présidente du M.A B B P. (Montreal Association of Black Business Persans and Professionals), membre du Conseil d'Administration de la CDEC CDN-NDG. Très impliquée dans les organismes de la communauté, elle a initié un Club social Eben-Ezer pour les jeunes, afin de les sensibiliser et de les aider à ne pas tomber dans le piège de la délinquan­ce juvénile. Elle compte mettre sur pied, sous peu, un autre Club social "L'Autre Visage"qui vise à faire refléter une image positive des jeunes des communautés noires. Elle est aussi, avec l'appui de la députée Fatima Houda-Pepin l'instigatrice d'un programme de stage pour les jeunes des Minorités Visibles dans le Milieu Politique connu sous le nom de MVMP qui vise à familiariser nos jeunes avec les milieux de prise de décision, (cabinet de ministres, bureau de député, etc). De telles initiatives montrent la générosité et l'implication de Me Barthélemy: un exemple pour tous.

Citoyen canadien d'origine jamaïcaine. Patric Noel Brady est depuis août 1996. Premier Consul Honoraire de la Jamaïque à Montréal. En affaires depuis près de 30 ans, homme d'affaires accompli il dirige Bradley Corporation qu'il a fondé, une entreprise familiale qui œuvre dans le domaine de la construction du développe­ment immobilier, gérant entre autres des hôtels, des immeubles commerciaux, des immeubles à logements, etc. Homme de vision, mais aussi de conviction, Monsieur Brady n'a jamais cessé depuis le début à s'investir personnellement dans l'action communautaire et le développement de la communauté noire au sein de laquelle il prêche par l'exemple, en défendant et en prônant les valeurs de coopé­ration, de collaboration et d'entraide. Aujourd'hui encore malgré ses nombreuses responsabilités corporatives. Monsieur Brady s'implique de près ou loin dans plus de 30 organismes et associations de la communauté noire . Engagements qui lui ont valus de nombreux prix et récompenses, qu'il a reçu au cours de ces 20 dernières années d'engagement communautaire, notamment de la part du MABBPP (membre fondateur et ancien président), du Conseil de la Communauté Noire du Québec de l'Association jamaïcaine, du Westmount Seventh Day Adventist Church, du club de hockey NDG Maroons du Gouverneur Général du Canada (récipiendaire de la Médaille de la Reine Elizabeth Il), de l'Ambassade de la Jamaïque à Ottawa et de biens d'autres. Co-fondateur de l'Association des Gens d'Affaires et des Professionnels de Race Noire, Monsieur Patric Noel Brady constitue pour les générations montantes un exemple de persévérance, de combativité et de volonté de réussir. Il peut donc être vu comme un exemple à suivre que ce soit pour les jeunes de la communauté noire que pour tout immigrant qui arrive dans ce pays et qui a la volonté et la foi de servir ses rèves et sa passion de réussir. Les honneurs, prix et mérites qu'il a obtenus tout au long de ces 30 dernières années demeu­rent une marque de reconnaissance et d'estime. À ce titre, il est un leader et un exemple.

Originaire d'Haiti, Raymond Laurent vit au Québec depuis près de 35 ans. Au cours de ces années, il a occupé diverses fonctions et travaillé dans différents domaines, entre autres comme journaliste. syndicaliste. militant politique et communautaire. Ainsi, il a été tour à tour, le Premier Vice-Président du Nouveau Parti Démocratique (NPD, section Québec), le Président du Conseil d'Administration du Service d'Aide aux Néo-Québécois (SANOI), et un des membres du Conseil d'Administration de la Maison des jeunes l'Ouverture. Organisateur et délégué syndical, la lutte pour les droits et la justice sociale, et contre toutes les formes de discrimination constituent les fondements de la vie de Raymond Laurent. Son côté le plus connu reste son travail de journaliste et d'éducateur. qu'il exerce avec foi et objectivité. Depuis près de 15 ans, il anime sur les ondes de la radio de l'Université McGill, l'émission la plus écoutée de la com­munauté. À titre d'organisateur syndical il a travaillé d'arrache pied pour syndiquer au cours des dernières années, les travailleurs et travailleuses de l'industrie du vêtement, notamment chez Vêtement Perless et IRIS, deux entreprises fortement dominées par une main d'œuvre immigrante.