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Alexis Codrington poursuit actuelleent des études au programme de doctorat en pharmacie à l'université McGill. Ses excellents résultats académiques et son implication communautaire constituent pour elle des engagements auxquels elle consacre une part importante de son temps. Au cours des dernières années, elle a obtenu diverses récompenses autant pour ses résultats scolaires que pour son engagement communautaire, notemment le Prix de l'Association des médecins noirs du Québec et de l'institut Garvey. Ses dernières recherches dans le champ de la reproduction des toxicines ont été publiées dans les journaux académiques d'excellente renommée, ce qui lui a permis de recevoir de nombreux prix, notamment celui de la Société Américaine d'Andrologie, du " National Institute of Health " et du prix Anna Steinberg décernée à une femme pour l'excellence de ses recherches. En plus de ses études, elle est tuteure auprès de jeunes de l'institut Garvey et membre de la chorale Gospel "Le Rock". Elle est aussi membre de l'Église Unie ou elle siège sur le comité des jeunes, et agit comme conseillère pour les questions les touchant. Sa confiance et sa détermination constituent une souce d'inspiration pour tous. "J'aime bien travailler avec les jeunes. Surtout, j'aime les voir réussir. Chacun de nous possède un don et j'espère qu'en leur montrant le bon exemple, ils pourrront exploiter leur potentiel et obtenir en retour une juste récompense à la hauteur de leurs efforts".

Ingénieur de profession, Yves Marthone est l'une des personnalités les plus engagées socialement pour l'épanouissement de la collectivité. Malgré de lourdes responsabilités familiales et professionnelles il con­sacre beaucoup de temps et d'énergie à la cause communautaire, oeuvrant plus particulièrement auprès des jeunes en vue de favoriser leur plein épanouissement. Comme il le dit si bien «les jeunes et surtout les jeunes noirs évoluent dans un contexte socio-économique plutôt difficile et tout geste concret de solidarité et d'appui à leur égard ne peut qu'aider à leur intégration sociale et conduire à une société plus juste et mieux équilibrée». Le nom de Yves Marthone est associé depuis plus de 15 ans à l'Association des ingénieurs et scientifiques haï­tiano-canadiens (AIHC) dont il est l'actuel Président. Il est l'un des artisans qui a transformé l'image de cette association se refusant délibérément au corporatisme pour se tourner vers les autres et permettre à ses mem­bres d'assumer de façon responsable leur appartenance communautaire. Yves est un homme de vision, un bâtisseur, une personne qui participe activement à sa manière au changement social. Il est le promoteur de plusieurs activités d'encadrement et de vulgarisation scientifique pour les jeunes (camp d'été scientifique, club des petits génies, promoscience, club jeunesse, etc). Son plus récent accom­plissement est l'implantation d'un réseau de dix centres de ressources informatiques pour permettre aux moins nantis des quartiers défavorisés de Montréal à se familiariser avec les nouvelles technologies de l'information. Yves collabore aussi à un certain nombre d'autres organismes communautaires dont la Fondation canada-haï­tienne pour la promotion de l'excellence en éducation (FOCHAPEE), la Fondation du Maire de Montréal pour la jeunesse, la Société pour le reboisement d'Haïti (SRH), etc. Il agit aussi à plusieurs occasions comme mentor, parrain ou directeur de stages pour des étudiants et jeunes gradués ingénieurs.

Homme d'affaires et professionnel aux multiples talents, Frantz Lemaire oeuvre dans le monde des affaires depuis plus de 35 ans. À ce titre, il a été, au sein de sa communauté, un pionnier dans divers domaines relatifs au monde des entreprises. Ainsi, il s'est particulièrement distingué en établissant un atelier d'électronique (radio, TV) en fondant une école de musique, et aujourd hui en exploitant à titre de propriétaire un bureau de courtage immobilier. Commissaire à l'assermentation, citoyen engagé dans la communauté montréalaise en générale, Frantz Lemaire représente par son engagement social et professionnel un modèle pour les gens de sa génération et les jeunes. Ses activités communautaires variées s'échelonnent sur une période d'env­iron 30 ans.
Membre du conseil d'administration de plusieurs associations, il n'a jamais ménagé ses erforts pour l'avance­ment de toutes les causes qui lui tiennent à cœur; entre autres la fondation canadienne des maladies du rein (section Plateau Mont-Royal), le bien-être des personnes du troisième âge, des handicapés physiques et men­taux. Il organise ainsi depuis 1975, des évènements et spectacles bénévoles à leur intention dans les foyers et hôpitaux de Montréal. Il est aussi actif dans le soutien de diverses entreprises pour assurer un avenir prometteur aux jeunes. Dans sa vie professionnelle, Frantz Lemaire recherche l'excellence. Satisfaire pleinement tous ceux et celles qui recourent à ses services est son principal souci. Par ses qualités humaines et professionnelles, Frantz Lemaire est une source d'inspiration pour tous ceux et celles qui se dévouent pour le bien commun et particulièrement peur ceux de sa communauté qui connaissent des difficultés.

Née en Haïti, Marie-Denise Douyon poursuit des études en arts visuels à New York avant de retourner vivre quelques années dans son pays d'origine. Émigrée à Montréal où elle vit et travaille depuis 1991, son parcours artistique est marqué par la migrance et par l'expression d'une identité qui puise désormais à même les racines de sa patrie d'origine et de sa terre d'accueil. En jan­vier 2004, l'artiste présentera l'exposition « L'Art à palabres» au siège social de l'UNESCO à Paris. L'expositlon se poursuivra dans le cadre du festival de Vues d'Afrique, de février à Avril au Musée de La Chine. À travers des dessins, des peintures et des sculptures sur calebasses gravées et peintes, surmontées de métal découpé, les œuvres récentes d'expression figurative de Marie-Denise Douyon s'inspirent directement de proverbes, d'adages, d'images, de contes ou de chants reliés aux traditions orales d'Afrique et d'Amérique. Ces œuvres tracent un parallèle fascinant entre le langage pictural et la parole, de même qu'entre l'art contemporain et certaines techniques artisanales comme celle des forg­erons du vaudou. Paroles de savois millénaires, paroles sacrées, divinatoires ou humoristiques œuvres des sens, œuvres métissées et de significations multiples, « L'Art à palabres » met en lumière le savoir et la sagesse universelle d'hommes, de femmes et d'enfants issus de sociétés traditionnelles dont l'écho trouve une vérité renouvelée au cœur de notre société contemporaine.

Émile Leacock a vu le jour dans l'est de Montréal à une époque ou très peu de noirs y vivaient. Il a connu au quotidien les affres et les horreurs de la discrimination et du racisme. Actif sur le marché du travail dès l'âge de 12 ans, il a été tour à tour portier au CNP, conducteur à Pullman, employé chez Steinberg, syndicaliste et négociateur des conventions de travail dans la même entreprise. Homme de forte personnalité, Émile Leacock est non seulement un auto-didacte, mais il s'exprime parfaitement aussi bien en anglais qu'en français. À un âge assez avancé, il a entamé des études universitaires et obtenu un diplôme en sciences politiques de l'Université Concordia. Depuis 65 ans, Émile Leacock est ainsi partie prenante dans diverses manifestations activités et engagements qui touchent de près ou de loin la communauté noire. Il le fait d'une part pour témoign­er de son expérience de vie et d'autre part pour continuer le combat contre la discrimmation, le racisme, l'igno­rance et enfin pour offrir un exemple aux jeunes générations. Actuellement deuxième Vice Président du Conseil des Aînés de la Communauté Noire, il a été membre de divers conseils d'administration dont le Negro Community Center, le Comité d'Habitation de la Petite Bourgogne. Dans sa jeunesse, un de ses passes temps favoris était la boxe amateur, sport dans lequel il a gagné de nom­breux prix et médailles comme poids moyen. Fondateur du Centre des Sports de la Petite Bourgogne, il en fut aussi un des entraîneurs auprès des jeunes. Retraité depuis 1988, Émile est actif au sein de diverses organisa­tions dont le Conseil des Aînés de la Communauté Noire, dont il est un des fondateurs, le Centre des Sports de la Petite Bourgogne, le CRARR. Il agit aussi comme mentor auprès des jeunes de l'École primaire Newman à Lasalle. Au cours de ses nombreuses années d'engagements communautaires, Emile Leacock a reçu divers prix dont deux du Conseil des Aînés de la Communauté Noire et de la Table de Concertation des Aînés de Montréal. Il est aussi une des figures marquantes du " Who's Who in Black Canada ". Il reste un exemple vivant au sein de la communauté d'une personne qui a toujours combattu la discrimination et le racisme. Il n'a cessé d'être un ardent défenseur et promoteur du respect des droits, et de la dignité des individus.

Chirurgien attaché au soins des enfants à l'hôtial Ste-Justine à Montréal, Dr. St-Vil est l'un des jeunes chirurgiens de sa génération. Pratiquant depuis plus de 12 ans la chirurgie pédiatrique, il s'est distingué tout au long de ses études comme un excellent étudiant et athlète et aujourd'hui comme brillant chirurgien. Originaire d'Haïti, il est diplomé de l'école de médecine de l'univer-sité Mc Gill et par la suite a complété sa spécialisation en chirurgie générale et pédiatrique à McGill et à l'université de Montreal respectivement. Il est membre du Collège Royal des Médecins et chirurgiens du Canada et de l'American College of Surgeons. Présentement. il est professeur agrégé de clinique, directeur du programme de formation en chirurgie pédiatrique à l'université de Montréal et ses intérets professionnels sont la transplantation hépatique et la traumatologie pédiatrique. Au cours de sa carrière, il a été récipiendaire de nombreux prix tel que le prix Forbes 1982 remis à l'étudiant-­athlète qui a le mieux représenté son Université. En 2001, il a été intronisé dans le temple de la renom­mée du sport de l'université McGill comme joueur de soccer et en 2003, il a été choisi comme le «MABBP professional of the year». Dr St-Vil s'investit aussi énormément dans les causes sociales, humanitaires et communautaires. À ce titre, il participe à de nombreuses missions chirurgicales en Haïti, notamment à l'hôpital Ste-Croix de Léogane. Son engagement consiste à donner de son temps dans de nombreuses causes qui lui tiennent à cœur dont l'aide aux pays défavorisés. Présentement, il est membre du conseil d'administration de la Croix-Rouge, division du Québec et du Centre des Loisirs et Sportif de Côte-des-Neiges. Son engagement social, son implication comme citoyen médecin, chirurgien, pédagogue, humaniste font de lui une personne admirée et respectée autant dans son milieu professionnel que communautaire.

Mme. Hewitt vit au Canada depuis plus de 40 ans. Immigrée dans les années 60 avec 4 de ses enfants, elle va néanmoins s'engager dans le bénévolat, le travail communautaire, malgré la lourde responsabilité d'avoir à s'occuper de l'éducalion de ses enfants. Travailleuse infatigable, elle occupe ses premiers emplois comme gardienne d'enfants. Elle va passer près de 27 ans comme employée au Montreal Children Hospital. Ses multiples engagements communautaires se sont traduits par son implication au sein de 3 chorales, notamment celles de «Barbados House» de «St-­ Lawrence Church» et «Exodus». Au cours de toutes ces années. elle se retrouve aussi comme bénév­ole au sein de l'Association des Aînés de la Communauté Noire et de l'Association Noire de Côte-des­Neiges. Pour sa longue carrière communautaire. Mme Hewitt a eu de nombreuses reconnaissances, entre autres de Barbados House en 2001, de Union United Church pour la Fête des Mères en 2000, du Conseil des Aînés de la Communauté Noire en 1998, et de l'Église St-Laurent pour son 25ème Anniversaire. Pour cette vie mémorable d'engagement communautaire et de bénévolat. Mme. Hewitt remercie le Seigneur pour avoir réussi à donner le meilleur d'elle même dans chacun de ses engagements.

Betram Boldon s'installe à Montréal dès 1955. Originaire de Trinidad, il s'inscrit à l'Université McGill où il obtient un à diplôme en éducation. Pendant près de 35 ans, il œuvre dans le domaine de l'enseignement, période au cours de laquelle il jouera un rôle déterminant de mentor auprès de nombreux jeunes. En plus de ses activités d'enseignement, Bert est aussi un passionné de musique, reconnu comme un virtuose du piano et comme un excellent «panist». Il fut ainsi à la base de la formation du premier orchestre «steel band» à Montréal. Au cours de sa longue carrière, il a par­ticipé à la formation de nombreux autres orchestres à travers le Canada. À titre de musicien de talent il a participé au festival de Jazz de Montréal, et dans de nombreux autres. Au cours de sa carrière. il a eu à composer l'hymne du 350ème anniversaire de la Ville de Montréal. Un autre fait d'armes de Bert fut son implication pour la tenue à Montréal du Congrès des écrivains Noirs, tenu à l'Université McGill en 1968. Conférence dont les retombées dépassèrent largement le cadre de Montréa, du Québec, du Canada et de la communauté noire. Retraité depuis quelques années, Bert reste très actif comme musicien, particulièrement comme " vistuose panist " et comme pianiste de jazz, domaine dans lequel il continue à donner des concerts, dont le dernier portait sur un hommage à Oliver Jones.

Le Dr.- Ing Fassi Kafyeke est un bel exemple et une source d'inspiration pour les jeunes, notam­ment africains, qui désirent embrasser une profession technique de pointe. Après ses études secondaires en République Démocratiques du Congo, il va en Belgique où il obtient un diplôme d'ingénieur en Aéronautique. Il obtient ensuite une Maitrise en Sciences Appliquées en Angleterre et un Doctorat en Génie Mécanique de l'École Polytechnique de Montréal au Canada. Son champs d'ac­tivité couvre la conception des avions, la dynamique des fluides, le calcul numérique avancé, les essais en soufflerie, l'enseignement et les organisations professionnelles. En 2001, il reçoit le grand prix d'ex­cellence de l'Ordre des Ingénieurs du Québec et en 2002, il est élu président de l'Institut Aéronautique et Spatial du Canada. En plus d'être responsable, chez Bombardier, de la conception aérodynamique de nombreux avions régionaux, dont plus d'un millier sont en service aujourd'hui. Fassi Kafyeke a aussi contribué à la for­mation de nombreux ingénieurs sortis des universités du Québec Il est membre de nombreuses organisations internationales qui influencent l'avenir de la profession.

Mme. Cynthia Thomas, née à Trinidad, vut au Québec depuis de nombreuses années. Retraitée depuis peu, elle a passé toute sa carrière dans l'enseignement, en portant un intérêt particulier à l'histoire des communautés noires. Elle est l'auteure d'une pièce «Our History : A Journey of Faith» dans laquelle elle relate les moments marquants de l'histoire des noirs. Cynthia Thomas attribue son intérêt pour l'histoire, son engagement social civique et communautaire à son ancêtre, Michel Maxwell Philip (1829-1888), procureur général. Un des grands orateurs des Caraïbes de son époque. Ce dernier passa sa vie à combattre la discrimination, en travaillant pour l'émergence d'une communauté noire unie à Trinidad. Récipiendaire de divers prix, Mme Cynthia Thomas a reçu en 1995 le " Citizenship Achievement Award " du Ministère de l'immigration et du multiculluralisme du gouvernement du Canada, pour son engage­ment social et communautaire. Elle a aussi organisé de nombreux événements culturels visant à favoriser une meilleure compréhension entre les jeunes venant de milieux culturels différents. À titre de conseillère aux activités multiculturelles de l'École Riverdale à Pierrefonds elle a aussi été initi­atrice de divers projets visant à favoriser l'harmonie entre les jeunes. À titre d'ancienne présidente du concours de beauté «Miss Black Québec», elle a travaillé avec de nombreuses jeunes filles, pour leur permettre de prendre conscience de leurs habiletés et de leurs forces. Son engagement communau­taire, social, professionnel auprès de la communauté reste exemplaire.

Tafari Mills-O'Gilvies fut un parfait exemple de ce que les jeunes peuvent offrir à notre société. Tout au long de son parcours scolaire, ce fut un élève exemplaire. Il accordati une importance à son éducation et y investissait temps et efort. Ses excellents résultats lui ont permis de recevoir le « Top Male Academic Achievement Award ». Tafari était aussi un sportif naturellement doué. Il fut ainsi choisi pour faire partie de l'équipe d'élite de basket ball de la GRC dans laquelle il excella. Il était aussi capitaine de son équipe de football, les Tiger Cats de Verdun, avec laquelle il reçut le titre de Joueur le Plus Utile (Most Valuable Player). L'ambition de Tafari était de devenir avocat. dans la mesure où il a toujours défendu les autres. La nature de Tafari et ses qualités faisaient de lui un leader naturel dans les différents groupes auxquels il était associé. Il prit la responsabilité dans son école d'organiser la course Terry Fox pour la lutte contre le cancer. Malgré ses multiples occupations. Tafari trouvait toujours du temps pour ses compagnons du groupe intergénérationnel de l'Église Unie. Il participait aussi activement au projet de photo journalisme au sein du projet L O.V E (Leave-Out­-Violence). En dehors de l'école, il participait à de nombreuses autres activités communautaires. Dans le but d'aider les autres à assurer une transition harmonieuse vers l'école secondaire. Tafari a pris la peine d'y retourner pour parler aux plus jeunes de son expérience. La manière dont Tafari a vécu sa vie fait de lui un modèle pour les plus jeunes. Il marqua tellement son école que le Prix octroyé en six­ième année porte aujourd'hui son nom. Tafari fut exemplaire dans tous les sens, comme fils petit-fils frère, neveu, cousin, ami, et élève. De sa vie, de nombreuses leçons peuvent être tirées pour nous tous.

Élisée Faure est née et a grandi aux îles Seychelles. Après une carrière d'enseignante et fonctionnaire dans l'administration publique des Seychelles, elle arrive au Canada en 1986. Intéressée par les défis communautaires, elle participe comme volontaire et fondatrice à la création d'une coopérative d'habitation, la Coopérative Multi-Color à Ville St-Laurent. Parallèlement à cet engagement, elle va siéger tour à tour au conseil d'administration du Conseil des Aînés de la communauté Noire de Montréal, et au conseil de la Table de Concertation des Aînés de l'île de Montréal. Depuis quelques années, elle est coordonnatrice du Conseil des Aînés de la Communauté Noire. Sous sa direction, le conseil a connu un développement remarquable, autant au niveau de ses activités et projets, qu'à celui de la croissance du nombre de ses membres. Grâce à son talent, sa candeur et sa vision, les nombreux membres du conseil reconnaissent en elle celle qui a créé et apporté dans cet organisme des aînés, cette atmosphère familiale que les membres apprécient tous, et qui a permi ainsi à l'organisme d'assurer autant sa survie que son développement. Élisée continue à militer pour le progrès et le changement social, valeurs qui lui tiennent autant à coeur que la paix et l'harmonie au sein des communautés noires et de la société dans son ensemble. Elle caresse aussi l'idée d'un projet cher à coeur: celui de construire pour les aînés de la communauté noire un lieu qu'ils pourraient identifier comme leur demeure, où ils pourraient développer un sentiment d'appartenance.