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Femme d'action et de compassion, Rollande Bredy Petit a travaillé pondant près de 50 ans dans le monde de la santé (Haiti, Etats­-Unis, Cananda, Québec, Nouveau-Brunswick). Résidente de Sherbrooke depuis plus de 30 ans, elle a été la première infirmière noire à intégrer un établissement de santé on Estrie. Son intégration et sa présence ont permis au milieu hospitalier de Sherbrooke de s'ouvrir à la diversité. À titre de précurseur, Madame Petit ne s'est pas seulement contentée de bien faire son travail, d'être une excellente infirmière, elle a profité de son expérience pour établir les ponts avec l'ensemble de la communauté sherbrookoise Ainsi, elle va s'investir dans le monde communautaire. notamment avec la communauté haïtienne de l'Estrie, le comité Amérique Latine - Caraïbes de Sherbrooke. En plus de ses nombreuses responsabilités, elle va agir pendant de nombreuses années comme responsable du comité de support des parents adoptifs d'enfants d'origine haïtienne, permettant ainsi à ces nombreux parents adoptifs de faire de leur projet une réalité et de créer toutes les conditions favorables à leur épanouissement. Tout en assumant ces responsabilités, Madame Petit a développé une précieuse expérience en andragogie faisant du phénomène du vieillissement un de ses champs d'expertise. Dans un contexte de vieillissement de la population et relativement à sa propre expérience de vie, Madame Petit passe son temps aujourd'hui à former, à donner des conseils, à accompagner différentes person­nes qui agissent auprès des personnes âgées. Ce parcours aux ramifications multiples souligne l'apport de Madame Petit à l'Estrie qu'elle affectionne tant et des nombreux efforts qu'elle y a déployés au cours de toutes ces années pour l'intégration des minorités ethniques.

Nadine Girault a bâti une carrière basée sur le signe de l'excellence. À titre de Vice-Présidente de la Banque de Montréal (Région Centre-Ville de Montréal), elle et non seulement un exemple, mais aussi la première femme membre de la communauté à occuper un tel poste, au Québec, dans l'une des cinq grandes banques canadiennes. Titulaire d'un baccalauréat en administration (BAA-HEC) et d'une maîtrise en administration dos affaires (MBA-UQAM), elle a mené au cours des 25 dernières années une carrière remplie de succès, occupant différents postes de responsabilité dans diverses entreprises. Au cours des 12 dernières années c'est surtout au sein de l'industrie bancaire (Banque Royale du Canada, Sécurité Financière Desjardins, Banque de Montréal) qu'elle a fait sa marque, autant à Montréal qu'à Toronto, deux des centres financiers les plus importants du pays. Partout où elle est passée, Nadine Girault est appréciée entre autres pour l'emphase qu'elle met sur la gestion axée sur les résultats, son coaching vers la haute performance et la mise en œuvre des stratégies corporatives. Aujourd'hui ces qualités et l'excellence de ses résultats lui ont permis depuis près d'un an d'accéder au poste de Vice-Présidente de la Banque de Montréal-Région Centre-Ville. À ce poste, elle supervise toutes les opérations au niveau finances personnelles de la région du Centre de l'lle de Montréal, sec­teur qui constitue un de celui où la concurrence est la plus forte au Canada et où se concentre l'ensemble des clients majeurs. Au cours des 12 dernières années, le parcours de Nadine Girault dans l'industrie bancaire laisse présager des succès futurs de plus grande envergure. Nadine Girault porte aussi un vif intérêt pour les causes sociales. Elle comble cet intérêt en siégeant sur différents conseil d'administration. À ce titre, elle s'est retrouvée pendant un certain temps comme administratrice de la Fondation de l'hôpital Jean-Talon et de l'organisme Sports Montréal. Organismes auxquels elle a apporté son sens aigu du déve­loppement organisationnel, de la vision et de la planification stratégiques. À ce titre, son parcours peut en inspirer plu­sieurs et surtout ouvrir la voie aux plus jeunes.

Médecin de formation, Dre. Judy Aina a connu un parcours académique et professionnel remarquable. Associée avec d'autres col­lègues, elle dirige un centre médical où elle a autant une pratique de gestion que de soins. Adepte d'une médecine plus sociale et de proximité, elle croit fermement qu'il est important de s'investir dans son milieu de pratique. Elle estime que cet engagement, autant auprès des jeunes des minorités visibles, que de tous les autres est nécessaire, car il correspond aux valeurs profondes auxquelles elle adhère, effort, volonté, entraide et solidarité. En agissant ainsi comme mentor auprès de nombreux jeunes, elle leur donne la possibilité de voir à travers son parcours, sa détermination et sa réussite sociale, ce qu'ils peuvent accomplir, réaliser à leur tour, autant pour eux-mêmes que pour l'ensemble de la société. Née de parents immigrants, Dr Aina croit fermement que l'éducation demeure un des moyens privilégiés pour favoriser la pleine intégration des jeunes des minorités visibles dont elle fait partie. Son parcours en témoigne, et c'est ce message qu'elle porte sur toutes les places et à chaque fois qu'elle a une occasion de parler aux jeunes. À ce titre, son parcours, ses engagements et son implication professionnelle, sociale et communautaire constituent un exemple pour la jeune génération.

Ingénieur et gestionnaire. Benoît Songa vit à Québec depuis près de 20 ans. Diplômé de l'Université lavai (génie électrique/génie industriel), tout en oeuvrant dans le domaine du génie, il fonde en 1996 le Centre R.I.R.E. 2000 dont la spécialité est la mise à niveau en technologies de l'information et des communications des immigrants hautement scolarisés, détenteurs de diplômes spé­cialisés obtenus hors Québec, en l'occurrence le génie. Le Centre R.I.R.E. 2000 a aussi une mission de sensibilisation à la réalité multiculturelle et de lutte contre l'exclusion et le racisme. En l'espace de 10 ans, le centre R.I.R.E et son directeur ont à leur actif plusieurs succès, dont le projet d'accès rapide à l'Ordre des ingénieurs du Québec, la reconnaissance de l'apport socio-économique des membres des communautés noires à Québec et surtout le respect du quota de 25% des jeunes des minorités dans les programmes de stage de la fonction publique provinciale, permettant de matérialiser ainsi les objectifs du programme d'accès à l'égalité. Pour Benoît Songa, la réussite de l'intégration des immigrants ne doit pas seulement être l'affaire des organisations publiques, para-publiques ou communautaires, mais d'abord et avant tout l'affaire de tous, le voisin, le camarade, le citoyen en général. Sa cause, il la défend au quotidien en faisant flèche de tout bois. Cette détermination fait de Benoît Songa un agent de changement et surtout quelqu'un qui milite pour des actions menant à des résultats concrets sur le terrain. Ce parcours spécifique et cet engage­ment sans borne ont permis à plus de 1000 jeunes passés dans le centre qu'il dirige au cours des 10 dernières années de trouver un emploi ou de se réariser sur le plan académique ou social. Les résultats et l'engagement de Benoît Songa lui ont valu différents prix et reconnaissances, dont, le prix Anne Greenup pour la lutte contre le racisme et la promotion de la participation civique {MRCI), le lauréat de Québec par le quotidien Le Soleil et le prix Olivier LeJeune soulignant sa contribution à l'intégration des membres de la communauté noire à Québec. Parmi ses divers engagements, Benoît Songa agit aussi comme membre du conseil interculturel de la ville du Québec, membre du conseil des relations interculturelles, membre du conseil d'administration de la section régionale de la capitale Nationale de l'Ordre des ingénieurs du Québec et président do l'organisme Québec lnterculturel 2008.

Avocate onginaire de Cuba, Dulce Maria Cruz Herrera s'est établie à Montréal depuis de nombreuses années. Éprise des idéaux de justice, de protection des minorités et préoccupée du sort des pays en développement dans un monde fortement globalisé, elle fait de ces thèmes importants son choix de prédilection, lesquels ont définit notamment son action. Elle y consacre beaucoup de temps en recherche, en conférences et en production des connaissances relativement nouvelles dans ce domaine. Diplômée en droit international à l'Université du Québec à Montréal, elle remporte les honneurs du premier prix de l'institut d'études interna­tionales de Montréal (IEIM) qui couronnait le meilleur mémoire en études internationales. Ce travail est publié en janvier 2007 aux Presses de l'Université du Québec sous le titre «États-Unis/Cuba : les interventions d'un empire, l'autodétermination d'un peuple» constitue déjà un ouvrage de référence dans le domaine des relations internationales, ayant une plaoe de choix dans les collec­tions des bibliothèques générales et spécialisées au Québec, au Canada, aux États-Unis et en Europe. Très rarement un mémoire de maîtrise publié par une maison d'édition universitaire québécoise a eu un impact significatif dans les milieux universitaires national et international. Madame Cruz Herrera est aussi une militante engagée dans les causes relatives à la défense et à la promotion des droits de la personne. Elle s'implique à titre de chercheure, de personne ressource ou de bénévole dans divers organismes et associations, telles que le Centre de recherche interaméricain sur la formation professionnelle de l'Organisation internationale du travail à Montevideo (Uruguay), le Centre de recherche en immigration, ethnicité et citoyenneté de l'UQAM et le Mouvement pour une démocratie nouvelle du Québec. Ayant grandi à Cuba, pays sous embargo étatsunien depuis presque 50 ans, tout cela a forgé en elle une âme de battante, un esprit alerte et un regard critique sur le monde. Associée à son expérience de vie, elle fait preuve des capacités de rigueur intellectuelle et d'ardeur au travail hors pair, qui font d'elle une personne remarquable, comme en font foi les diverses reconnaissances qu'elle a récoltées. Dans un monde complexe dans lequel il prévaut de multiples interrelations, la consolidation et le renouvellement du droit interna­tional auquel tous doivent être assujettis restent un défi. Les travaux de Dulce Maria Cruz Herrera contribuent à mieux saisir les contours de ce défi et les bases théoriques et empiriques pour y remédier. Dans un domaine qui se construit, qui se redéfinit à l'aune de la mondialisation, son apport et sa contribution représentent une fierté pour son institution d'appartenance - l'UQAM - qui l'a nommée «Diplômée d'honneur» en février 2007, ainsi que pour sa communauté et incidemment pour sa carrière. En ce sens, elle est donc une source d'inspiration pour les plus jeunes et un exemple de courage, de persévérance et d'intégrité.

Né le 9 août 1982, Joel Anthony âgé de 25 ans. Il est conscient du fait que la préciseuse expérience qu'il vit actuellement en tant que joueur de basketball au sein du « Miami Heat » (équipe professionnelle de basketball de la National Basket Association: NBA) ne doit pas lui faire perdre de vue les obstacles et difficultés qu'il a eu à traverser. Même s'il bénéficie d'un temps de Jeu limité cette saison, il continue de s'entraîner fort avec l'équipe pour devenir un meilleur joueur. Depuis sa plus tendre enfance, le sport a touiours occupé une place de choix dans la vie de Joel Anthony, néanmoins sa réussite scolaire restait son objectif prioritaire. Le parcours de Joel est celui d'un téméraire, d'une personne de caractère, consciente de son talent. Le parcours qui l'a mené vers une carrière de joueur professionnel a débuté dès son plus jeune âge à 9 ans. Il fait partie de l'équipe de North Shore de 1991 à 1993. Au Grade 6, il reçoit le trophée « All Star de la Wintield Elementary School ». Au Grade 7, il obtient le trophée « All Hustle ». Au Grade 9, il obtient la reconnaissance au niveau bantam du basketteur ayant accompli le plus de progrès du " Selwyn House School ». Durant son année de Secondaire 5, il a été entraîneur adjoint d'une équipe de la catégorie Bantam. Au cours de ces années, en plus du basketball et de ses études, il s'adonnait aussi au piano et au violon, en plus de consacrer beaucoup de temps à la lecture. Pendant ses vacances, il participait au camp d'été de Jeunesse au Soleil. Il reconnaît volontiers que sa participation au programme d'été de Jeunesse au Soleil lui a permis de décrocher une bourse du Pensacola Junior College de Floride et par la suite de l'uni­versité du Nevada à Las Vegas. Il a pris conscience assez tôt de la nécessité de faire des études et d'obtenir un diplôme univer­sitaire. Il a obtenu son diplôme de fin d'étude au Pensacola Junior College do Floride en 2004 et pendant ses deux années en tant que volontaire il a servi comme mentor et motivateur de jeunes au Escambia County School District. Il a été sélectionné dans l'équipe première du championnat entre 2003 et 2004 et termina sa deuxième année en faisant partie de l'équipe l'équipe du National Junior College pour le match des étoiles. Grâce à un potentiel évident, on lui a offert une bourse pour une année supplémentaire dans le but do lui permettre de dévelop­per ses aptitudes. En 2006-2007 il a terminé meilleur joueur défensif de l'année dans la poule Mountain West, menant la ligue avec 94 blocages. Ses efforts ont aidé les Runnin' Rebels à gagner leur premier championnat de poule depuis 1991 période glorieuse où ils ont gagné pour la dernière fois. Par deux fois d'affilé Joël a été élu par ses coéquipiers de UNLV comme étant le joueur les ayant le prus inspiré. Il a reçu son diplôme en 2006 de UNLV avec une spécialisation en sociologie ot éducation physique. Il est entraîneur et aime aussi travailler avec les jeunes. Les réalisations de Joël ont aussi été influencées par sa participation en tant que membre actif de l'Union United Church. Il a gran­di spirituellement en participant à la catéchèse le dimanche pendant ses années d'adolescence. Il réalise maintenant à quel point participer à la chorale, jouer au violon lors des concerts d'art pour les jeunes et participer au théâtre de l'école du dimanche ont contribué à bâtir sa confiance en lui. Joël est reconnaissant pour l'opportunité qu'il a eu de représenter la congrégation à la Conférence de la Jeunesse en Alberta. Comme la plupart des jeunes il a eu ses difficultés, mais Joël explique sa réussite par l'im­plication de sa mère qui l'a conseillé ainsi que par le support constant de la famille et de sa communauté religieuse.

À l'âge où plusieurs prennent leur retraite, au vénérable âge de 70 ans, Melville entamait une nouvelle carrière à titre de président du Council of Black Aging. Pendant près de 7 ans, Il a tenu avec fermeté et engouement les rênes de cette institution, en initiant de nombreux projets au profil des aînés de la communauté noire. Il est parmi ceux qui ont émis l'idée de la nécessité de constru­ire une maison pour les aînés (projet qui suit son cours). Il est aussi à la base d'une étude d'envergure ayant permis dïdentifier et de circonscrire l'état des besoins des aînés de la communauté. Homme d'une grande gentillesse doté d'un grand oœur, Melville Medtord est vu comme un des bâtisseurs du Council of Black Aging. Après une longue carrière de près de 40 ans, commencée dans les années 60, dans un emploi à 85 cents de l'heure, malgré les obstacles et la discrimination, Melville Medford connaîtra une fin de carrière heureuse, rehaussée par des marques de reconnais­sance qui l'ont conduit à des postes de responsabilité qu'il n'aurait jamais pu espérer avoir. Travailleur infatigable, malgré les difficultés d'intégration qui prévalaient dans les années 60. Melville Medford a réussi un parcours exemplaire, à force de volonté, de tenacité et de persévérance. En bout de ligne, il aura réussi à transformer cette expérience de vie, en passion pour les autres, pour les services qu'il peut leur apporter tout en donnant un sens à sa propre vie. Bénévole depuis plus de 30 ans, malgré son âge avancé, Melville Medford continue à apporter son aide aux uns et aux autres, se rendant utile. Il trouve encore temps et énergie pour servir comme membre actif au sein de la chorale de son église, Union United Church Melville Medford continue à écrire et à placer l'histoire do sa vie sous lo sceau de l'engagement, de la persévérance et de la passion à servir les autres. Ce parcours fait de Melville Medford un exemple et surtout symbolise les grandeurs de I'homme.

Martine Valcin est née à Montréal : ville dans laquelle elle réside aujourd'hui et qu'elle adore. Diplômée en relations industrielles et détentrice d'une Maitrise en administration des affaires de HEC-Montréal, elle œuvre dans un secteur qui la passionne, celui de la finance. Elle est une des rares femmes d'origine haïtienne a œuvré dans le secteur de la finance à Montréal. À La Bourse de Toronto depuis 2000, elle occupe depuis mars 2006 le poste de Directeur, Services aux émetteurs inscrits au bureau de Montréal de la Bourse de Toronto. Dans le cadre des ses fonctions, elle dirige une équipe de professionnels basés à Montréal et Toronto. Elle est responsable de la direction opérationnelle et stratégique à l'égard du développement et de la mise en application des poli­tiques et normes de la Bourse de Toronto dans le cadre des inscriptions initiales et des opérations de financement. De plus, elle a le mandat de mener diverses initiatives relatives à la gouvernance, aux pratiques de divulgation et à la réglementation afférente aux émetteurs inscrits à la Bourse de Toronto. Elle préside le comité national des inscriptions de la Bourse de Toronto. Elle repré­sente aussi la Bourse de Toronto dans divers événements et conférences en Amérique du nord, ainsi qu'en Europe et Amérique latine. Ces fonctions actuelles lui permettent de mettre en œuvre ses habilités pour les communications, ses vastes connaissan­ces du secteur des valeurs mobilières et de la finance, et son sens inné pour le leadorship. Au niveau de son parcours universitaire, elle s'est illustrée lors de sa participation au prestigieux concours international " Economist Business Challenge » lorsqu'elle complétait sa Maîtrise en administration des affaires à HEC-Montréal. Dans le cadre de cette com­pétition, elle s'est mérité le titre de « Joueur le plus utile à son équipe : MVP » en remportant des victoires contre de prestigieuses institutions américaines telles que Harvard Business School et la Kheloog School of Business (Northwestern University de Chicago). Sur la base de ses talents, non seulement en finance, mais aussi en leadership, ses habiletés à être une Joueuse d'équipe, qui mène ses troupes vers la victoire, elle représente notamment les qualités d'une grande gestionnaire et surtout de ce que gérer symbolise : écoute, encadrement, créativité, passion et résultats probants. Ses qualités et sa réussite contribuent cer­tainement à montrer aux plus jeunes qu'il existe un monde immense de possibles : à eux de les saisir. En ce sens son parcours est d'une exemplarité remarquable, surtout dans un monde comme la finance, historiquement dominé par le« Old Boys Club». Elle co-préside la campagne annuelle de Centraide pour le bureau de Montréal de la Bourse de Toronto depuis 2005.

Me Frederic Gilbert œuvre à titre d'avocat plaideur en droit civil et corporatif. Il a particultèrement développé une expertise pointue et recherchée de nombreux clients dans le domaine de la franchise et des contrats commerciaux liant les franchiseurs et les fran­chisés. Ce qui l'a amené à représenter et à conseiller quelques uns des franchiseurs les plus importants au Québec (plusieurs fran­chisés Subway, l'association des franchisés Subway du Québec, etc). En moins de 10 ans de pratique comme avocat, la carrière de Me Gilbert est déjà jalonnée de nombreux succès. En 2003, il a obtenu le premier prix du concours de l'orateur de l'Association du Jeune barreau de Montréal. Titre qui lui a valu l'honneur de représenter le Québec dans le cadre du concours international de plaidoirie de Paris regroupant les jeunes avocats de la francophonie mondiale (Europe, Afrique Asie), où  il a obtenu le deuxième prix. Enfin, après 3 ans de pratique au sein du cabinet international Fasken Martineau, il vient d'être nommé associé de ce presti­gieux bureau qui se classe parmi les sept plus importants au Canada. Il devient ainsi le premier avocat, membre de la communauté noire à devenir associé de l'un des sept plus grands cabinets internationaux canadiens. Tous ses succès, précoces certes, mais obtenus à force de travail, de volonté et de persévérance, soulignent aussi la personnalité de Me Gilbert. À ses talents d'orateur et de plaideur, il faut y ajouter sa volonté de véhiculer une image positive de sa communauté, de contribuer de façon constructive à la société québécoise tout en usant de ses talents pour assouvir son désir d'entreprendre et d'œuvrer dans le monde des affaires. Au-delà de ses qualités professionnelles, Me Gilbert est aussi très actif au niveau communautaire. li siège au soin du conseil d'ad­ministration de PROMIS, organisme voué à l'intégration des nouveaux arrivants. Son implication continue pour le progrès de la communauté noire se manifeste aussi au sein de la communauté juridique, puisqu'il travaille activement au sein du comité de la diversité du Barreau du Québec ainsi qu'au sein du comité sur la diversité mis sur pied par son étude, Fasken Martineau pour favo­riser l'intégration des avocats d'origines ethniques diverses. Homme engagé et passionné par son travail et le développement communautaire , il aura été parmi les premiers administrateur ayant siégé au sein du conseil d'administration de la Jeune Chambre de Commerce Haitienne.

Première personne de race noire à siéger comme juge à la Cour supérieure du Québec, Mme Guylène Beaugé s'est toujours démarquée pour l'excellence de son travail partout où elle est passée. Diplômée en droit, admise au Barreau du Québec en 1985, elle choisit d'œuvrer en droit du travail, en droit administratif et en contentieux civil. Elle se bâtit une expérience autant au sein de l'administration publique, au Ministère de la Justice du Québec et au Conseil du Trésor, qu'en pratique privée, notamment au sein du cabinet Lamarre, Linteau, Montcalm qu'elle joint en, 2002. Son accession au poste de juge à la Cour supérieure est le couronnement d'une belle carrièro, et de son engagement dans la communauté juridique. En 1999, elle a été présidente de l'Association du barreau canadien, division du Québec. Elle a aussi ceuvré bénévolement notamment au Centre de recherche-action sur les relations raciales (CRARR) et au Conseil de presse du Québec. Tous ces engagemeMs symbolisent ce en quoi elle croit, la valeur de l'éducation et du travail, la qualité des rapports humains, la nécessité de faire triompher la justice, et le respect des principes d'égalité. Pétrie d'une culture générale qui dépasse le domaitie juridique, alerte et réfléchie, ceux qui la connaissent lui vouent une grande admiration pour ses qualités professionnelles et personnelles. Dans ses nouvelles fonctions de juge à la Cour supérieure, elle établit une nouvelle marque comme première, mais sera surtout un phare qui pourra illuminer des plus jeunes.

Chris est né et a grandi à Montréal. Autant sa mére, que sa sceur et ses tantes, toutes ont d'une manière ou d'une autre fait du bénévolat au Centre Communautaire de la Petite Bougogne. De cet exemple, Chris a compris très tôt l'importance de
s'impliquer auprès des moins fortunés et de ceux qui ont besoin d'aide. Dans son enfance, Chris a eu à passer deux années avec sa mère et sa grand-mère à St Kitts & Nevis. Cette courte expérience a eu un impact énorme sur l'homme qu'il est devenu, car ce passage lui a permis de comprendre I'importance qu'il faut accorder à sa famille, sa communauté, son éducation et sa spiritualité. En ce sens, Chris est extrêmement fier des valeurs et traditions qui lui viennent de son héritage de St Kitts et deTrinidad dont sont originaires ses parents. Au niveau professionnel, Chris se consacre à l’encadrement et à l'éducation des jeunes. Son orientation professionnelle date de l'époque où il faisait ses études collégiales au Collège Dawson en « Community Recreation Leadership ». Inscrit à l'université Concordia, il obtient un baccalauréat en « Arts in Leisure Science ». Avec son diplôme en poche, Chris commence a travailler dès 2003 au YMCA de Westmount comme coordonnateur aux activités des jeunes. II s'occupe principalement de gérer des pro-
grammes dédiés aux jeunes de 5 à 12 ans. Son implication auprès des jeunes lui rappelle sa propre enfance, qu'il a passée en grande partie à «Union United Church» où il participait à l’école du dimanche. C'est pourquoi Chris reste très impliqué dans de nombreux projets avec « Union United Church ». Il est notamment membre du comité d’éducation et du comité de bourses de l’église. Dans ses responsabilités, il peut sur une base hebdomadaire encadrer les jeunes et leur offrir conseils, assistance et réconfort, sur tout ce qui touche autant leur développement spirituel et personnel que la construction de leur propre identité. Chris concrétise aussi son engagement d'une maniére beaucoup plus effective en jouant le rôle de Grand Frère auprès de deux jeunes, ce qui lui permet d’avoir une influence positive sur leur vie. Sa passion de servir, de faire du bénévolat et son engagement auprès de la communauté font de Chris un réel leader qui prêche par l'exemple, autant pour les jeunes Noirs auxquels il consacre son temps que pour l'ensemble des jeunes qui peuvent voir dans son parcours les qualités d'un être de conviction et d'action.

Passionnée de littérature, de peinture et d’écriture, Stéphane Martelly publie son premier recueil de poésie à l'âge de 17 ans. Diplômée en littérature (licence, maîtrise), doctorante (Université de Montréal), Stéphane Martelly a tour à cour été
enseignante de lycée, chargée de cours à l'université et chercheure. Un de ses centres d’intérêt est de faire découvrir le rôle des écritures marginales dans la littérature haïtienne et dans une large mesure la richesse de la littérature caribéenne. Littéraire ouverte aux diverses influences, elle se préoccupe aussi de créer des ponts entre les littératures haïtienne, caribéenne et québécoise, ce qui I'a amenée à créer et à animer un groupe d'études dans cette voie : Marges et mémoires dans les litttératures haïtienne et québécoise, Initiatrice ou collaboratrice dans divers projets au cours des derniéres années, elle a participé notamment à l'organisation du grand colloque sur les 200 ans de la littérature haïtienne : «Relire l’histoire littéraire et le littéraire haïtien» (Jacmel, 2004). Elle est l'auteure d'un essai critique sur le poète hermétique Magloire-Saint-Aude - Le Sujet opaque (2001 )- qui a fait sa marque dans le milieu universitaire. Son dernier recueil de poésie, «la Boîte noire» suivi de «Départs» (2004), a récemment été monté sous forme théatrale en Martinique. Elle a été invitée comme conférenciére en Europe, aux États-Unis, dans les Caraïbes et au Québec. Auteure prolifique, elle a au cours des 10 dernières années prononcé près d'une vingtaine de conférences et publié près d'une demi-douzaine d’ouvrages et recueils. Sans oublier sa production d'oeuvres en tant qu’artiste peintre qui lui a valu une participation à près d'une douzaine d’expositions. Partagée entre la peinture, la littérature et l'écriture, Stéphane Martelly excelle dans ces différents domaines et c'est ce qui fait autant son originalité que sa force. Son talent semble la prédestiner à un avenir radieux d'auteure prolifique, de poète et d'artiste à succès.