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Doudou Boicel s’est bâti une solide réputation à l’échelle internationale en tant que promoteur de spectacles de jazz, de blues, de salsa, de R&B et de reggae. Pendant pratique-ment deux décennies (1975 – 1992), son club Rising Sun Celebrity Jazz and Blues et son festival Rising Sun Festijazz font connaître, à eux seuls, autant d’artistes renommés que tous les festivals du Québec et du Canada rassemblés. Le Rising Sun, ce petit club montréalais de la rue Sainte-Catherine, devient rapidement une référence du jazz et du blues, prisé par les adeptes de la culture afro-américaine. Quant au Rising Sun Festijazz, le premier festival interna-tional de jazz et de blues à Montréal fondé par Boicel en 1978, il établit les fondations du Festival international de jazz de Montréal tel qu’on le connaît aujourd’hui.

En tant que directeur artistique du Black Theatre Workshop, Benskin espère redécouvrir quelques-unes des histoires perdues et certains héros oubliés de notre culture afin de les ramener à l’avant-plan. Durant les 25 dernières années, l’Anglais d’origine s’est re-marquablement distingué des autres acteurs de son milieu. Que ce soit en tenant le rôle-titre du Fantôme de l’opéra ou en interprétant l’esclave de 71 ans Nelson Johns dans le film récompensé Wade in the Water, Benskin n’a cessé de montrer à quel point il est qualifié pour jouer un large éventail de personnages complexes, humains et profonds. Déterminé à laisser son empreinte sur la plage culturelle, il s’est produit sur la scène du Stratford Shakespeare Festival et sur celle du National Arts Centre, et a été vu sur petit et grand écran, tant au Canada, aux États-Unis qu’ailleurs dans le monde.

Actrice, réalisatrice et productrice, Fabienne Colas se donne corps et âme pour amener le cinéma indépendant sur la scène internationale - en particulier le cinéma noir et le cinéma haïtien. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle la Fondation Fabienne Colas (FFC) a vu le jour pour ensuite créer les évènements Haïti en Folie à Montréal et le Festival international du film Black de Montréal (FIFBM, anciennement le Festival du film haïtien de Montréal), qui est devenu un acteur important de la diversité culturelle au Québec en faisant la promotion du cinéma indépendant d’auteurs d’ici et d’ailleurs. En mars 2009, dans le but de solidifier les liens entre le Qué-bec et Haïti, Fabienne met sur pied le premier Festival du film québécois en Haïti, qui a connu un grand succès. Le ministère à la Condition féminine et aux Droits des femmes en Haïti lui décerne honneur et mérite pour sa grande con-tribution à la promotion du cinéma haïtien à l’étranger.

Il se présente comme un Machan’n griyo ! (marchand de griyo). Il vend du griyo. Il vend beaucoup de griyo. Il vend son griyo à tout le monde ! Ed Vertus est un ambassadeur de la culture haïtienne. En effet, durant les six dernières années, avec la cuisine du restaurant Kalalu et des deux Resto Flap Flap (premier restaurant franchisé de la communauté haïtienne), il a initié et ré-initié plus d’un demi-million de personnes à la culture haïtienne !Son intérêt pour la restauration découle du désir de partager sa culture avec les autres. Il invite les gens à redécouvrir les plaisirs gourmands d’Haïti et des Caraïbes en leur promettant un voyage gastronomique extraordinaire. Avec Kalalu et Flap Flap, il a crée des marques de commerce reconnues au sein de la communauté. En matière de restauration haïtienne, il a crée LES références !

Amina Nleung Gerba arrive au Canada en 1986 et obtient un baccalauréat en Gestion touristique (Marketing) en 1991 ainsi qu’une maîtrise en Business Administration (Marketing et Services) en 1993. De 1992 à 1995, elle travaille au développe-ment des affaires en Afrique pour plusieurs sociétés cana-diennes. Constatant l’ignorance du potentiel de ce marché par les entreprises qu’elle conseille, elle décide de créer sa propre société de consultation, Afrique Expansion Inc. En 1998, Mme Gerba décide de créer sa propre ligne de cos-métiques à base de beurre de karité biologique : Kariderm. Sa gamme se retrouve maintenant dans plus de 400 points de vente au Canada, aux États-Unis et en Afrique. L’association des productrices de beurre de karité qui employait une vingtaine de personnes en compte, 10 ans plus tard, plus de 2000.Classée en 2008 parmi les 25 femmes d’influence au Québec par le journal Les Affaires, Mme Gerba s’investit dans plusieurs conseils d’administration (Fonds Afro-entrepreneurs, Conseil Canadien pour l’Afrique et African Business Round Table).

Né en Haïti, le commandant Jean-Ernest Célestin est à l’emploi du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) depuis 1991. Il est le chef du Poste de quartier 15, depuis janvier 2008. C’est le premier commandant noir au SPVM.
À ses débuts comme policier, il a connu de nombreuses sensations fortes en tant qu’agent double à la Section des stupéfiants. Son parcours l’a ensuite mené comme agent senior dans le quartier Rosemont / Petite-Patrie, à l’unité Intervention Nord, ainsi qu’à l’ancien Groupe tactique. Le commandant Célestin est aussi membre du groupe d’apparat du SPVM depuis sa création en 1992.Engagé auprès de la communauté, il se démarque par le respect et son professionnalisme. M. Célestin connaît l’importance des liens tissés entre la communauté et les policiers depuis de nombreuses années, faisant partie des équipes de sélection de la ligue haïtienne de soccer. Depuis 1992, le commandant Célestin est membre de l’équipe de soccer du SPVM, favorisant ainsi le rapproche-ment avec différentes  communautés que représente la mosaïque multiculturelle de Montréal. Il a aussi été membre des équipes de sélection de la ligue haïtienne de soccer.

Elisabeth Verona Vargas voit le jour à Santa Cruz, dans les îles Trinité-et-Tobago. Elle émigre ensuite aux îles Vierges, dans Sainte-Croix, qui appartient aux États-unis. Elle y com-plète ses études pour devenir infirmière. Tout juste avant de recevoir son diplôme, elle trouve un emploi dans Tortola (une partie des îles Vierges appartenant à la Grande-Bretagne). En plus de ses différentes occupations, Elisabeth ne cesse d’offrir de son temps comme bénévole.  L’implication soutenue de Mme Vargas fut soulignée par le poste de quartier 15. Elisabeth Verona Vargas tient le rôle de prési-dente du conseil d’administration de la Coalition de la Petite-Bourgogne depuis maintenant 12 ans et est toujours très active dans la communauté.

Will Prosper est l’un des fondateurs et porte-parole du mouvement citoyen Montréal-Nord Republik (MNR). MNR est connu pour avoir contribué au déclenchement de l’enquête publique relative à l’affaire Fredy Villanueva. Ce mouvement a pour objectif de rassembler la commu-nauté de Montréal-Nord, mais aussi de sensibiliser la popu-lation montréalaise en dénonçant l’insécurité économique, sociale et culturelle, voire politique.  Will Prosper est également l’initiateur de l’événement Hoodstock, dont la devise est « S’organiser pour s’élever ». Hoodstock est le premier forum social à avoir eu lieu à Montréal-Nord. Ce forum social de deux jours est accom-pagné d’un spectacle musical réalisé avec la participation d’artistes engagés.

Au sein des communautés noires de Montréal – et au-delà –, Simone Lissade-Métellus est une source d’inspiration à bien des égards, grâce à son engagement, sa grande disponibilité, son dynamisme, son respect des autres et… son élégance ! Originaire d’Haïti, elle arrive au Québec en 1965, après quelques années à New York, avec son époux Jérôme et leurs enfants. Rapidement, la famille s’intègre à sa société d’accueil et prend une part active à la vie du quartier et aux activités de la jeune communauté haïtienne.
Pendant près de 20 ans, Simone mène de front sa carrière et ses études, en plus d’assurer une gestion traditionnelle de son foyer. Elle est diplômée de l’Université McGill (bacca-lauréat en Éducation en 1979 et Special Education Degree en 1985) et a aussi complété plusieurs certificats et spécialisations à McGill et à l’Université de Montréal.

Comédien et artiste d’origine haïtienne, Steve Bastien préside le conseil d’administration d’Arc en ciel d’Afrique, l’organisme voué au soutien des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et transgenres (LGBT) d’origine africaine et caribéenne au Québec.
Steve fait partie des pionniers et modèles noirs québécois en vivant ouvertement son homosexualité. En couple depuis plus de 10 ans,  il invite ses confrères et consœurs noirs à laisser tomber les préjugés à l’égard de l’homosexualité. Il démontre de par ses multiples implications qu’il est possible de vivre son homosexualité, d’être bien dans sa peau et de faire partie intégrante de sa communauté.Il est régulièrement invité comme conférencier sur le thème touchant la double discrimination : homophobie et racisme. L’empathie, le respect des différences et l’écoute sont des valeurs fondamentales de son travail auprès des jeunes. Ainsi, il accorde une importance capitale à la diversité sexuelle et culturelle et devient un modèle pour les jeunes en général.

Jean Pascal fait la fierté du peuple haïtien et québécois, lui qui est présentement champion de la WBC. Le 11 décem-bre 2009, Jean Pascal a défendu son titre dans un match de revanche contre Adrian Diaconu au Centre Bell. Tout comme le premier duel, le dernier a procuré au boxeur la-vallois une victoire par décision unanime. Ce combat aura établi que Jean Pascal est le meilleur dans sa catégorie, et il aura également permis de montrer tout le courage que le jeune homme possède. Tout au long de la rencontre, Pascal aura dû conjuguer avec une blessure à l’épaule apparue vers le cinquième round. C’est en grimaçant et avec un seul bras qu’il a réussi à traverser les 13 rounds contre le puissant Diaconu.Avec une fiche de 24 victoires et 1 défaite, dont 16 KO, Jean Pascal est sans contredit un des meilleurs boxeurs que le Québec ait produit.Fin 2009, le Ring Magazine positionnait Pascal au 65e rang des meilleurs boxeurs du monde. Ce classement sélectionne 100 boxeurs chaque année. C’est la première fois que le nom de Jean Pascal y figure.

Henriette Kandula est une Québécoise originaire de la République Démocratique du Congo, vivant au Qué-bec depuis plus de 20 ans. Bachelière en sociologie de l’Université Laval, elle a  poursuivi une maîtrise en Sciences, option gestion et développement des coopératives à l’Université de Sherbrooke. Femme d’action, Henriette Kandula s’implique depuis 1993 dans le milieu communautaire à différents niveaux. Actuellement, elle est membre de plusieurs conseils d’administration d’organismes : Afrique au Féminin, un centre pour femmes immigrantes où elle est présidente, ACCÉSSS (Alliance des communautés culturelles pour l’égalité et l’accessibilité aux soins de santé et des services sociaux), qui regroupe plus d’une centaine d’organismes communautaires où elle est vice-présidente, et Chantier d’Afrique du Canada (CHAFRIC), dont elle est directrice générale.